A Marcoussis pour préparer les tests d’automne du XV de France, Antoine Dupont a eu la permission pour assister à la cérémonie des Oscars organisée par Midi-Olympique. Et une fois encore, le capitaine du XV de France a été mis à l’honneur, remportant l’Oscar Monde du meilleur joueur international et surtout l’Oscar d’Or, la récompense la plus prestigieuse, équivalente au titre de joueur de l’année.
Et le demi de mêlée du Stade Toulousain pouvait être d’autant plus satisfait que c’est son grand ami Oli qui est venu sur scène lui remettre la distinction. Une belle surprise pour l’ancien Castrais, qui a même eu droit à un petit texte écrit par le rappeur toulousain. « Tout le monde parle de Dupont, moi, je voulais parler d’Antoine », a-t-il confié en préambule avant de déclamer son texte tout en rimes.
« Putain, c’est jamais facile d’écrire des rimes pour un pote. En plus, je le connais, il va être gêné devant les autres, a-t-il ainsi lancé. Être le pote d’Antoine Dupont, c’est pas facile quand j’y pense. C’est devoir garder mon t-shirt quand lui l’enlève sur la plage en vacances. C’est faire le beau à la maison en lui montrant mes Victoires de la musique, quand lui te rappelle humblement qu’il est médaillé olympique. »
« Avec Antoine, on parle de ses peines de cœur »
Intime d’Antoine Dupont, Oli n’a pas hésité à évoquer son célibat, le natif de Lannemezan ayant récemment rompu avec son ancienne copine. « Avec Antoine, on parle de ses peines de cœur et des choix difficiles qu’il faut faire. Il y a Dupont le champion, et Antoine le célibataire », a-t-il lâché, arrachant un sourire à la star du rugby français malgré sa gêne évidente et faisant rire l’assistance.
« Antoine, il râle. Il est indécis, pudique, sensible et honnête. Dupont, on dirait qu’il a même pas mal quand il se blesse à la pommette, a-t-il encore lancé. Il reste fidèle à lui-même, ses racines toujours dans son terreau ; du défilé de Louis Vuitton au cassoulet de Castelnau. » Et ce avant de conclure : « On lui a demandé la lune, il a même ramené les étoiles ; tout le monde parle de Dupont, moi je voulais parler d’Antoine. Bravo frérot !»