Antoine Rabiot, insultes et coup de tonnerre !

Les supporters du PSG n’ont visiblement eu que faire des appels – répétés – à la retenue. Malgré les craintes exprimées par le club de la capitale au sujet d’un possible arrêt de la rencontre en cas d’insultes offensantes répétées, Adrien Rabiot a été pris pour cible par le public du Parc des Princes. « Chantez fort. Respectez toujours. Les chants insultants sont interdits », pouvait-on pourtant lire dans un message diffusé sur les grands écrans du Parc des Princes.

Les banderoles déployées dans les tribunes étaient pour le moins explicites. « P*te de mère en fils », « loyauté pour les hommes, trahison pour les p*tes. Telle mère, tel fils », ou encore « Vero c’est lequel son vrai père ? Dehu, Fiorèse, Cana ou Heinze ? », ont ainsi écrit les supporters tandis que les chants se multipliaient dans la tribune Auteuil. « Les insultes doivent cesser immédiatement sinon le match pourrait être interrompu ou arrêté », a alors pris le soin d’annoncer le speaker du Parc.

Le geste fort de De Zerbi

Cette entrée en matière n’a visiblement pas perturbé Adrien Rabiot, titularisé aux avant-postes en dépit des absences dans l’entrejeu de Pierre-Emile Hojberg et Ismaël Bennacer. Il a ainsi été passeur décisif sur le but inscrit par Amine Gouiri à l’entame de la seconde période, l’ancien Turinois profitant de la passe en retrait mal assurée de Nuno Mendes. Auteur ensuite d’une belle ouverture pour Quentin Merlin, Adrien Rabiot n’a certes pas suffi à éviter la (nouvelle) défaite des siens mais a pu apprécier le geste fort décidé par Roberto de Zerbi.

Malgré l’accueil brûlant qui se dessinait, le technicien italien avait choisi de confier le brassard de capitaine à l’ancien Parisien. « Ca a été décidé avec le coach et les cadres, a expliqué Amine Gouiri au micro de DAZN après la rencontre. On connaît Adri, c’était un bon clin d’œil. Vu les chants, et caetera… Ca nous touche tous, parce qu’on est comme une famille, on est tous ensemble. » Une approche confirmée par l’entraîneur marseillais. « Rabiot capitaine, c’est parce que quand quelqu’un est en difficulté, dans mon équipe, ma famille, les autres doivent s’unir à cette personne, j’ai parlé avec Balerdi de ça, et il m’a dit qu’il était partant, à d’autres aussi et tout le monde était d’accord », a-t-il soufflé.