Faut-il faire rentrer les petits Français dont les parents ont
rejoint Daesh en Syrie et en Irak ? Depuis la chute de l’État islamique, près de 300 enfants de nationalité française sont détenus par les Kurdes dans des camps aux confins de l’est syrien. La majorité a moins de 6 ans. Quelques uns sont des orphelins, livrés à eux-mêmes, les autres sont accompagnés par leur mère : une centaine de Françaises, toutes sous mandat d’arrêt international pour avoir rejoint une organisation terroriste. Conforté par une opinion publique encore très marquée par les vagues d’attentats islamistes, le gouvernement assume une politique de retour très restrictive : des rapatriements au cas par cas pour les enfants les plus jeunes, aucun retour pour les adultes. Les autorités estiment qu’il faut laisser ces Françaises radicalisées en Syrie pour des raisons de sécurité. Fanny Morel et Noé Pignède ont pu rencontrer Mathéo, un adolescent de 17 ans. Les Kurdes qui le détiennent disent qu’il est assez âgé pour avoir été un enfant soldat. Lui répond qu’il n’a jamais demandé à rejoindre Daesh.
rejoint Daesh en Syrie et en Irak ? Depuis la chute de l’État islamique, près de 300 enfants de nationalité française sont détenus par les Kurdes dans des camps aux confins de l’est syrien. La majorité a moins de 6 ans. Quelques uns sont des orphelins, livrés à eux-mêmes, les autres sont accompagnés par leur mère : une centaine de Françaises, toutes sous mandat d’arrêt international pour avoir rejoint une organisation terroriste. Conforté par une opinion publique encore très marquée par les vagues d’attentats islamistes, le gouvernement assume une politique de retour très restrictive : des rapatriements au cas par cas pour les enfants les plus jeunes, aucun retour pour les adultes. Les autorités estiment qu’il faut laisser ces Françaises radicalisées en Syrie pour des raisons de sécurité. Fanny Morel et Noé Pignède ont pu rencontrer Mathéo, un adolescent de 17 ans. Les Kurdes qui le détiennent disent qu’il est assez âgé pour avoir été un enfant soldat. Lui répond qu’il n’a jamais demandé à rejoindre Daesh.