Que ce soit en match officiel ou en amical, le Paris Saint-Germain n’avait plus perdu depuis le 12 mai dernier et un revers concédé à domicile face à Toulouse la saison passée (1-3, 33e journée). Pour autant, la défaite de mardi sur le terrain d’Arsenal (2-0) n’en a pas moins causé quelques remous. Pour ce voyage à Londres, Luis Enrique avait décidé de se passer des services d’Ousme Dembélé, mis à l’écart pour un comportement jugé déplacé par l’entraîneur parisien. Dépassés face aux Gunners, les Parisiens ont montré d’inquiétantes limites, avec quelques prestations individuelles problématiques. Quatre jours après la rencontre, Luis Enrique a fait le point.
À la veille d’un déplacement périlleux du côté de Nice (20h45, 7e journée), le tacticien était en conférence de presse et a logiquement été interrogé sur le match perdu face à Arsenal. Et alors que le rôle de Gianluigi Donnarumma, impliqué sur les deux buts encaissés, était questionné, il a directement désigné un coupable. « Le seul responsable, c’est l’entraîneur. Lorsqu’il y a une défaite, c’est dommage de taper sur un joueur. On s’acharne souvent sur Donnarumma, mais s’il vous plaît, laissez-le tranquille et acharnez-vous sur moi. »
Pas loin d’Arsenal
Comme à son habitude, Luis Enrique a préféré que les caméras se braquent vers lui, mais cette fois pour laisser un peu de latitude et de calme à ses joueurs. Quant aux actions ayant amené les buts des Gunners, l’entraîneur a expliqué que tout partait de beaucoup plus haut et que « c’est tout un collectif qui est concerné, pas que le gardien ». Se voulant positif, l’Espagnol a aussi expliqué qu’il voyait son PSG presque au niveau d’Arsenal. « Je ne crois pas qu’on soit loin de leur équipe. […] Mais la différence avec un coach et une direction sportive qui travaillent ensemble depuis cinq ans existe. »
Une manière de demander du temps et de la patience aux observateurs, afin de mener à bien le projet qu’il a enclenché depuis un an au Paris Saint-Germain. Reste à voir si les problèmes récurrents des Parisiens lorsque le niveau s’élève, finiront par être réglés. L’ancien sélectionneur de la Roja détient une partie des solutions.