Le retour en Ligue 1 est compliqué pour l’AS Saint-Étienne. Remonté cet été après deux saisons passées en Ligue 2, le club stéphanois n’a pour l’heure gagné qu’un seul match, pour quatre défaites. La dernière en date, en forme de claque reçue face à Nice (8-0), a mis un nouveau coup derrière la tête des hommes d’Olivier Dall’Oglio, tandis que les observateurs s’inquiètent déjà du sort que sera réservé aux Verts au terme de la saison. Certains les voient même déjà pratiquement condamnés.
Alors qu’il reste pourtant vingt-neuf journées et quatre-vingt-sept points à gagner potentiellement par l’ASSE, Dominique Sévérac s’est voulu fataliste sur l’issue de la saison stéphanoise. Pour le journaliste, la sonnette d’alarme est activée. C’est ce qu’il a expliqué lundi sur le plateau de la chaîne L’Équipe. « Saint-Étienne n’est évidemment pas encore en Ligue 2, mais ça sent le roussi parce qu’au-delà des duels perdus, de l’indigence dans le jeu, ce qui m’inquiète c’est dans les deux surfaces. Je ne vois pas un gardien du niveau de la Ligue 1 et je ne vois pas un attaquant capable de sauver l’ensemble. »
Un mercato hivernal attendu
Et le journaliste d’oser une comparaison avec l’ennemi lyonnais, en grande difficulté la saison dernière. « L’année dernière quand Lyon était très mal, tu disais qu’avec (Anthony) Lopes et (Alexandre) Lacazette dans chaque surface, tu avais quelque chose. Là je suis désolé, il n’y a absolument rien. » Saint-Étienne est actuellement dix-septième et avant-dernier du classement, mais compte le même nombre de points que le barragiste auxerrois, ne comptant par ailleurs qu’une seule unité de retard sur les derniers non-relégables que sont Montpellier (15e) ou encore Lyon, 14e).
Reste désormais à voir comment la suite de ce début de saison va se goupiller pour les Stéphanois. Leur entraîneur va-t-il trouver la bonne formule lui permettant de limiter les dégâts et d’enclencher pourquoi pas un cycle plus positif ? Le nouvel actionnaire arrivé cet été aura aussi probablement son rôle à jouer durant le mercato hivernal, avec de possibles (et déjà souhaités) renforts. L’an passé, l’OL s’en était en partie sorti grâce à cela.