L’Atlético ne digère pas. Battu 1-3 à domicile par le Losc mercredi lors de la 3e levée de la Ligue des champions, le club madrilène a concédé le but qui a fait basculer la rencontre sur un penalty très controversé transformé par Jonathan David (1-2, 74e). Un penalty que les Matelassiers jugent totalement imaginaire.
« Il n’y a rien ! Pourquoi il siffle ? Une main ? Il n’y en a pas. Personne n’a touché le ballon. J’espère que quelqu’un de l’UEFA va le découvrir et qu’ils vont m’expliquer pourquoi l’arbitre avait raison », fulminait plusieurs minutes après le coup de sifflet final encore Diego Simeone, en conférence de presse. Un tel sentiment d’injustice que les Colchoneros ont décidé de déposer un recours ce jeudi.
Un penalty « inventé »
Concrètement, l’Atlético a saisi l’UEFA pour qu’une enquête soit menée et que le corps arbitral puisse répondre de ses actes et jugements. Légèrement déséquilibré dans la surface de réparation sur la phase de jeu du litige, Benjamin André s’est aussi et surtout rendu coupable d’une main flagrante quelques secondes auparavant – une faute offensive évidente que l’assistance vidéo n’a pas jugé bon d’indiquer à l’Italien M. Guida.
« Le penalty a été inventé », martèlent ce jeudi les Madrilènes, qui pointent avant tout la responsabilité de la VAR, et une décision qui a bouleversé les débats au Metropolitano mercredi soir. Symbolique avant tout, la plainte des Matelassiers n’aura évidemment aucune incidence sur la validité du résultat acquis par les Dogues. L’Atlético souhaitant simplement faire entendre sa voix et son indignation afin de se prémunir d’un éventuel bis repetita à l’avenir.