Le cas a fait grand bruit ce week-end: Hugo Auradou participant à la rencontre de Top 14 entre Pau et Perpignan ce samedi. Oscar Jegou ayant lui repris l’entraînement avec La Rochelle. Fraîchement remis en liberté et autorisé par la justice argentine à rentrer en France après deux mois de détention provisoire, les deux rugbymen français n’en demeurent pas moins mis en examen pour viol aggravé à ce jour.
La défense, face aux contradictions de la plaignante, qui assure avoir été violée et violentée par les deux joueurs du XV de France dans un hôtel de Mendoza, la nuit du 6 au 7 juillet, a plaidé pour le non-lieu – une demande toujours à l’étude à l’heure actuelle. Or, tant que la justice argentine n’aura pas tranché formellement sur cette question précise, Hugo Auradou et Oscar Jegou n’auront pas leur place parmi les Bleus.
Galthié compterait sur eux
« Tant qu’il n’y aura pas de non-lieu officiel, Hugo Auradou et Oscar Jegou ne joueront pas en équipe de France, clame sur les ondes de Sud Radio Jean-Marc Lhermet, le vice-président de la Fédération française de rugby (FFR). La position que j’exprime est celle de la FFR. Pau fait ce qu’il souhaite, La Rochelle aussi… » Vendredi, le ministère public de Mendoza s’est prononcé en faveur du non-lieu, mais rien n’est encore officiel pour le moment.
Le 16 juillet dernier, alors que l’affaire venait à peine d’être révélée, le sélectionneur du XV de France Fabien Galthié n’avait pas écarté l’idée d’un retour en bleu des deux hommes: « Je ne parle pas d’eux à l’imparfait. Ils font toujours partie de nos pépites. Tout ce que je peux dire à ce sujet, c’est que les deux joueurs dont vous parlez ont été très bons à Mendoza. Vraiment, très, très bons. »