Toujours mis en examen à ce jour pour le viol présumé d’une femme de 39 ans, Maria Soledad, le 7 juillet dernier en Argentine, en marge d’une tournée du XV de France, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été autorisés par la justice argentine à rentrer au bercail il y a quinze jours. Leurs avocats demandent un non-lieu dans cette affaire, quand la plaignante espère la condamnation des deux hommes.
Ce dimanche, l’intéressée se confie dans les colonnes du Parisien, assurant avoir besoin de parler après avoir fait plusieurs tentatives de suicide depuis les faits sordides rapportés. Cela « afin que la société sache ce qu’il s’est passé et pour toutes les victimes de viol qui n’osent pas porter plainte ».
La justice argentine pointée du doigt
La victime présumée décrit les deux rugbymen comme « des animaux », « deux violeurs, deux pommes pourries qui ne devraient plus jamais avoir le droit de jouer au rugby ». « Ils m’ont violée, violentée et traitée comme un morceau de viande. Je veux qu’ils soient condamnés, que la société les condamne », martèle-t-elle.
« Ma vie s’est arrêtée le 7 juillet 2024 », souffle Maria Soledad, « démoralisée et angoissée » de son propre aveu. Une plaignante qui affirme que les avocats de la défense « mentent, m’humilient, me discréditent et m’insultent ». « Je demande la vérité et la transparence, lance-t-elle. Je veux que cette commission analyse la manière dont a travaillé la justice. Je ne fais pas confiance au ministère public de Mendoza, qui manque d’objectivité. »