L’équipe de France tient sa revanche. Trois jours après une prestation calamiteuse à Split, avec à la clé une défaite 2-0 qui les condamnait à l’exploit lors du match retour, les Bleus sont parvenus à renverser la Croatie. Vainqueurs 2-0 au terme d’une rencontre maîtrisée de bout en bout, les hommes de Didier Deschamps ont validé leur remontée fantastique en décrochant la qualification lors de la séance de tirs au but.
Les Bleus pouvaient bien savourer leur soirée et Aurélien Tchouameni a partagé son bonheur devant les médias. « On avait à coeur de montrer un tout autre visage et de s’appuyer sur notre deuxième mi-temps (à Split), c’est ce qu’on a fait. On a réussi à mettre un peu de folie dans ce match-là et à la fin on repart vainqueur, je pense que c’est mérité », a-t-il ainsi confié, affirmant que les Bleus étaient convaincus de pouvoir renverser la Croatie malgré la défaite 2-0 concédée à l’aller.
« Évidemment, si on n’y croit pas, personne ne va y croire pour nous. On a bien travaillé, on s’est dit les choses, On avait à coeur de montrer autre chose », a-t-il soufflé avant de rendre hommage à Mike Maignan et Michael Olise, les deux principaux artisans de cette qualification.
« De la Division 1 de District au Final Four »
Sur les réseaux sociaux, le Madrilène a été plus cinglant et s’est permis une réponse aux violentes critiques émises par Jeant-Michel Larqué après le match aller. « De la Division 1 de District au Final Four », a-t-il écrit. Une référence à la diatribe de l’ancien Vert au micro de RMC.
« Tchouaméni, quand il doit frapper normalement, il n’y arrive pas. Il voulait te faire un coup de foulard. C’est le symbole parfait du boulard. Arrêtez de rester au milieu de la rivière. C’est le boulard. Tu ne sais pas faire une passe. Quand tu frappes, tu frappes fort. Tu n’attrapes jamais le cadre et tu nous fais le coup du foulard. Fais ce que tu sais faire déjà. Il y a 20 ans, le milieu de terrain état Vieira-Makélélé-Zidane. Tu as vu hier (vendredi) ? Tchouaméni-Rabiot-Guendouzi. Tu es en Division 1 de district. Il n’y a pas de réservoir », avait-il lancé. Des mots qui ne sont pas passés inaperçus.