beIN Sports, l’autre catastrophe

Il n’y a pas qu’en Ligue 1 que le diffuseur pose problème. beIN Sports, qui a récupéré 100% des droits de la Ligue 2, fait aussi l’objet d’un fort vent de contestation. Le prix de son abonnement n’est pas en question, mais plutôt l’horaire choisir pour les rencontres, avec un multiplex qui est passé du samedi au vendredi 20h, à la demande de le chaîne franco-qatarienne, pour ne pas rentrer en collision avec l’affiche de Ligue 1 diffusée sur son antenne (le samedi à 17h).

Le slogan « beIN Sports tue la Ligue 2 » est répété sur de nombreuses banderoles, dans les tribunes de l’antichambre de l’élite. Vendredi soir, elle était même visible sur une bannière déployée devant la caméra de Pau-Caen, ce qui a gêné la retransmission de cette rencontre.

A Lorient, une série d’incidents

Ce samedi, c’est la rencontre Lorient-Grenoble qui a été marquée de nouveaux incidents. Deux cars régies de la société AMP Visual TV ont été vandalisés, ce qui a entraîné une diffusion minimaliste en matière de production. Et forcé la Ligue à réagir. « Ces graves incidents interviennent alors même que la LFP et beIN SPORTS ont confirmé hier la tenue d’une réunion avec les représentants de l’ANS (l’association nationale des supporters, ndlr) pour faire le point de la situation », précise la LFP dans son communiqué.

Pendant la rencontre, des jets de fumigènes ont ensuite entraîné une interruption d’environ 25 minutes en première période.