La guéguerre entre Marion Bartoli et Benoît Paire est repartie pour un tour. Point de départ de ce nouveau chapitre, la parodie de match du Français, éliminé mercredi dès le premier tour du Challenger de l’Open Blot, à Rennes, en trente-sept petites minutes face au Britannique Jacob Fearnley (6-1, 6-0). Mais c’est aussi l’attitude du joueur de tennis, envoyant des baisers ironiques à un public désabusé par le spectacle et qui lui envoyait quelques sifflets, qui a fait réagir Marion Bartoli.
La consultante s’est exprimé dimanche sur l’antenne de RMC, déplorant que Paire ait choisi de s’aligner sur le tournoi alors qu’il était trop diminué pour espérer quoi que ce soit. « Coup de gueule, c’est surtout que ça m’a fait énormément rire, parce que perdre en trente-sept minutes, il faut quand même aller très très vite entre les points. […] Mais c’est surtout de lire les déclarations de Nicolas Mahut, qui est directeur du tournoi et qui essayait tant bien que mal de ne pas trop accabler Benoît, c’est ce qui m’a fait le plus rire. »
Et l’ancienne lauréate de Wimbledon de concéder qu’elle n’avait pas pu s’empêcher de commenter cette défaite cuisante. « Arriver à perdre en trente-sept minutes (…), ça m’a forcément fait rigoler. Je suis désolée, j’ai rechuté, mais là j’étais obligée d’en parler. » Questionnée ensuite sur le fait qu’elle ne soit pas plus agacée, Marion Bartoli a ajouté : « Je ne vais pas l’accabler encore plus. C’est juste que ça me fait extrêmement rire, et surtout l’excuse trouvée (par Nicolas Mahut), de dire qu’il est venu se tester avec son poignet, et que c’est parce qu’il se testait qu’il a vu que malheureusement il ne pouvait pas jouer et que donc, le pauvre, ce n’est pas de sa faute s’il a pris 6-1, 6-0. »
Benoît Paire répondra-t-il sur ses réseaux sociaux comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises au cours des dernières années quand Marion Bartoli a parlé de lui ? Il faudra attendre pour le savoir. L’inimitié entre les deux avait éclaté au grand jour en août 2019, après les critiques de l’ancienne numéro 1 française envers le Tricolore, lorsqu’il s’était fait sortir sans gloire de l’US Open.