C’est peu dire que la première saison de Karim Benzema en Arabie saoudite a été compliquée. Très vite en froid avec son coach, Marcelo Gallardo, au point d’avoir été écarté un temps du groupe, l’attaquant vedette d’Al-Ittihad n’a pas eu le rendement escompté en Saudi Pro League: neuf buts et sept passes décisives.
« La pression, je l’ai depuis que j’ai 8 ans, elle est montée et s’est transformée en ambition, souffle en guise d’introduction un KB9 sondé sur la question par Canal+. Cette saison ce n’est pas de la pression, c’est de l’ambition pour moi. Je n’aime pas parler de l’année dernière, il y a eu beaucoup de problèmes. Enormément. Le plus important, c’est de regarder droit devant et d’apprendre des erreurs de la saison passée. »
L’espoir Laurent Blanc
« On n’était pas focalisés que sur le football, insiste le Ballon d’Or 2022 quant à l’exercice écoulé. Il faut se servir de ces quelques échecs pour rebondir. C’est ce qu’on fait, ce qu’on a fait en présaison avec beaucoup de changements. Cette saison, c’est une nouvelle saison pour nous. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour renforcer cette équipe. On est dans les meilleures conditions. »
L’intéressé en effet a eu un rôle clef dans l’arrivée de Laurent Blanc sur le banc. Un coach qu’il apprécie et qui a pu valider par ailleurs les renforts tricolores que son Moussa Diaby et Houssem Aouar. « On est dans les meilleures conditions, juge Karim Benzema. Il (Laurent Blanc, ndlr) est connu en Europe, au Qatar aussi. Ici aussi, les gens commencent à le connaître. Sa philosophie de jeu me plaît beaucoup, et depuis longtemps, c’est un jeu basé sur la construction. Et c’est quelqu’un qui connaît le foot. Il est très proche des joueurs. »