Bertrand Latour, changement validé !

Il était la recrue vedette de Canal+ à l’intersaison. « Recruté » à la chaîne L’Equipe, Bertrand Latour se montre très heureux de ses premiers pas sur sa nouvelle antenne. Le journaliste de 32 ans revient pour L’Equipe sur ce changement qui se passe pour le mieux.

« La plupart des émissions sont en public, le plateau est plus grand, plus fastueux. C’est un environnement à apprivoiser, explique-t-il au sujet des différences entre les deux chaînes. La caisse de résonance est beaucoup plus importante, je ne le mesurais pas à ce point. Les CCC sont très regardés, tout ce que tu dis peut être interprété et faire l’objet de reprises. Et puis bosser avec les droits (des Coupes d’Europe notamment, ndlr), c’est énorme. Le catalogue est une des raisons pour laquelle je suis venu. »

Bertrand Latour assume et défend son style

Bertrand Latour intervient notamment dans les deux émissions phares de la chaîne, le Canal Football Club (CFC) et dans le Canal Champions Club (CCC). Mais son travail est loin de se limiter à cela. « Je suis toujours en contact avec les gens du foot pour nourrir mes interventions, je regarde toujours énormément de matches pour être le plus pertinent possible, je lis la presse… Je fais toujours du terrain puisque je suis encore les Bleus lors des rassemblements. Rencontrer les gens, aller au stade, c’est l’essence du métier. Sur mon temps libre, je vais sur des pelouses pour voir les joueurs mais aussi pour rencontrer des gens et me confronter aux personnes dont je parle. Voir les gens et éventuellement faire le service après-vente de ce que tu as dit, c’est fondamental. »

Bertrand Latour est connu pour son franc-parler en plateau, mais il a tendance à réfuter le qualificatif de « sniper » dont il est fréquemment affublé. « Ce terme, je le renie. À la chaîne L’Équipe ou à Canal, je n’ai pas de rôle ni aucun cahier des charges, précise-t-il. Je viens avec ma personnalité. On retient mes critiques mais, des choses positives, j’en dis plein ! J’aime ce jeu, je ne regarde pas 15-20 matches par semaine pour démonter les mecs qui pratiquent ce sport. Je suis profondément amoureux des footeux. Après, si le mec a pas été bon, on ne va pas passer par 50 nuances pour le dire. Donc, je dis qu’il n’a pas été bon, ce qui n’est pas très grave, mais jamais qu’il est mauvais. Si tu as un rôle, tu vas avoir une posture et tomber dans la caricature. Je ne cherche pas le buzz, je cherche à être moi-même. »