Le Paris Saint-Germain affiche une forme exceptionnelle, porté un collectif façonné par Luis Enrique, avec la « trouvaille » Ousmane Dembélé en avant-centre. Pour autant, faut-il changer le regard porté sur l’entraîneur espagnol ? Bertrand Latour et Laure Boulleau pensent que non.
« Les résultats ont changé, mais la personne est la même, a confié Bertrand Latour ce dimanche soir dans le Canal Football Club. J’essaye d’apporter un peu de constance dans es analyses, je n’ai pas changé la vision que j’avais de lui. Il n’était pas le pire entraîneur du monde il y a deux mois, je ne crois pas que ce soit l’homme le plus sympa du monde aujourd’hui. »
Bertrand Latour s’attarde notamment sur l’aspect « communication ». Et sur ce point, Margot Dumont, qui avait eu un accrochage avec Luis Enrique en début de saison, trouve que l’ancien coach du FC Barcelone « s’est adouci ».
Laure Boulleau comme Bertrand Latour
Entre les deux, Laure Boulleau penche plutôt d’un côté. « Je rejoins Bertrand dans le manque de nuance. Je n’ai pensé que c’était le pire entraîneur du monde, et je ne pense pas aujourd’hui que ce soit le meilleur », estime l’ancienne latérale, qui déplore le « côté paranoïaque » de Luis Enrique, tout en lui conférant des « qualités tactiques indéniables ».
Laure Boulleau met surtout en garde contre les révisions hâtives de jugements à l’égard du coach parisien. « Méfiez-vous, si ça se passe mal en Ligue des champions dans un mois, on va dire à nouveau que c’est le plus nul. »