Bertrand Latour-Samir Nasri, clash en direct

Les matches se suivent et se ressemblent pour le PSG depuis le début de la nouvelle année. Nouvelle illustration ce mardi avec la large victoire décrochée par les Parisiens au Roudourou face à Brest à l’occasion du match aller de leur barrage de la Ligue des champions. Emmenés par Ousmane Dembélé, encore auteur d’un doublé, les champions de France l’ont en effet emporté 3-0, enregistrant leur dixième victoire en onze matches.

Le PSG n’en finit plus de gagner et séduit de plus en plus d’observateurs. Certains ont plus de réserves à l’image de Bertrand Latour. En témoignent ses propos en prélude du match face au Stade Brestois, mardi, sur le plateau du Canal Champions Club. « C’est très bien ce que fait le Paris SG. Les progrès sont indéniables, l’apport de Dembélé en 9 ou en faux 9 fait beaucoup de bien, le jeu des latéraux, notamment  à gauche, fait du bien… », a-t-il tout juste admis avant de s’interroger sur la valeur de ses récents adversaires, Manchester City ou Monaco inclus.

Pour Samir Nasri, le PSG vit sa meilleure période

« Mais je questionne simplement le niveau de ces performances par rapport au niveau des adversaires qu’ils ont rencontrés. J’ai encore ces réserves-là, je sais que je vais passer pour un pisse-froid mais est-ce que le PSG est l’une des quatre-cinq équipes qui ont vocation à gagner la Ligue des champions, je n’en suis pas convaincu », a-t-il poursuivi, faisant réagir Samir Nasri.

« On est un peu trop sévère avec le PSG. Ils font des choses et moi je trouve que collectivement, c’est la meilleure période de Luis Enrique », a répliqué Samir Nasri. Pas de quoi convaincre l’ancien de la Chaîne L’Equipe.

« Bien sûr que Paris va mieux. Avant, ils mettaient pas de but. Ils faisait 40 tirs et marquaient jamais un but. Donc, bien sûr que Paris va mieux, a-t-il soufflé. Mais une fois qu’on a dit ça, les gens n’ont pas besoin de nous pour voir que Paris gagne des matches et met quatre buts par rencontre. Ça, tout le monde le sait. Mais ces performances-là, qu’est-ce qu’elles valent par rapport au niveau de leurs adversaires. Moi, je suis encore un peu méfiant. »