Biathlon, la nouvelle pépite des Bleues privée de la dernière étape

On s’attend à feu d’artifice cette semaine à Oslo, et on va y voir beaucoup de Bleues. Pour la dernière étape de la Coupe du monde, sur le site d’Holmenkollen, l’équipe de France féminine va aligner un total record de neuf biathlètes, grâce aux excellents résultats d’ensemble des Tricolores depuis le début de saison.

Récapitulons. Comme elle compte parmi les meilleures nations de la Coupe du monde, la France aligne six éléments sur chaque étape. Ces derniers temps, il s’agissait de Lou Jeanmonnot, Julia Simon, Jeanne Richard, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Sophie Chauveau. Dans la foulée, le septième ticket a été décroché par la jeune Amandine Mengin (20 ans), car elle a été la meilleure biathlète des derniers Mondiaux juniors, tous pays confondus.

Pas de Voldiya Galmace-Paulin avec les Bleues

Ensuite ? Grâce aux résultats obtenus sur le circuit secondaire, l’IBU Cup, la France a décroché deux « quotas » supplémentaires pour le sprint d’Oslo, qui n’étaient pas nominatifs. C’est le staff qui a choisi de les attribuer à Camille Bened (1ère du classement IBU Cup) et Paula Botet (3e), au détriment de la jeune et prometteuse Voldiya Galmace-Paulin (2e du classement général).

« Il y avait aussi l’option de prendre Voldiya Galmace-Paulin », a confié Stéphane Bouthiaux à Nordic-Mag. « Mais on avait décidé il y a déjà bien longtemps qu’on ne l’a monterait pas quoi qu’il arrive », explique le sélectionneur tricolore, qui fait référence au billet attribué aux Mondiaux Juniors, où Mengin a finalement devancé Galmace-Paulin.

Du côté des Bleues, on souhaite retarder l’arrivée en Coupe du monde de la jeune pépite, pour le pas la griller. « Parce que ça fait beaucoup pour elle, un trop gros enchaînement, poursuit Stéphane Bouthiaux au sujet Voldiya Galmace-Paulin. On souhaite la préserver. Elle a tout juste 19 ans et a tout enchaîné cet hiver, et encore récemment avec les Mondiaux juniors puis l’IBU Cup d’Otepää. Ce ne serait pas lui rendre service de l’emmener à Oslo-Holmenkollen même si j’imagine que ça lui aurait fait plaisir. On regarde l’avenir et on pense qu’elle a un bel avenir devant elle. » Ce n’est sans doute que partie remise…