Bordeaux champion, Le Mans et Boulogne en L1… C’était le foot français quand Oasis s’est séparé

C’est le sujet du moment en Angleterre. Brouillés depuis 15 ans, les frères Gallagher se sont reconciliés, et le groupe Oasis a annoncé cette semaine son grand retour sur scène. Ce qui a amené le site de paris Paddy Power à ce post chambreur: « Entre la séparation d’Oasis et sa reformation, Watford a eu 19 managers, Luis Suarez a mordu 3 personnes, Chelsea a recruté près de 200 joueurs, Manchester City a accumulé 115 accusations de fraude au fair-play financier, la VAR a été introduite et Tottenham n’a toujours rien gagné. »

On peut faire le même constat sur le football français. En août 2009, au moment du « clash » des membres d’Oasis (c’était d’ailleurs en France, à Rock en Seine), la Ligue 1 ressemblait à tout autre chose. La saison débutait avec des clubs qui ont disparu de l’élite depuis, comme Le Mans, Boulogne-sur-Mer, Grenoble, Valenciennes ou encore Nancy. Mais la descente aux enfers la plus brutale est celle des Girondins de Bordeaux, qui étaient champions de France en titre à l’époque (avec Yoann Gourcuff élu joueur de l’année).

Auxerre en Ligue des champions, le PSG 13e

Sur cette saison qui débutait, l’Olympique de Marseille terminera champion de France, tandis que l’AJ Auxerre ira chercher une troisième place synonyme de Ligue des champions, et de réception du Real Madrid de Karim Benzema et Cristiano Ronaldo à l’Abbé-Deschamps la saison suivante. Mais entre 2009 et 2024, la transformation la plus spectaculaire est évidemment celle du Paris Saint-Germain, qui a changé de dimension avec son rachat par le Qatar en 2011. Cette saison 2009-2010, le PSG l’achèvera à la 13e place, avec tout de même une victoire en Coupe de France contre Monaco. A l’époque, le club de la capitale ne comptait que deux titres de champion de France, comme Sochaux et Sète. Il en compte 12 désormais.

Et l’équipe de France dans tout ça ? Elle n’avait qu’une seule étoile sur son maillot, et c’est Raymond Domenech qui en était encore le sélectionneur. Un an avant Knysna, le patron des Bleus venait de dévoiler une liste avec une ligne d’attaque composée de Nicolas Anelka (Chelsea), Karim Benzema (Real Madrid), Thierry Henry (Barcelone), André-Pierre Gignac (Toulouse) et Loïc Rémy (Nice).