L’assistance vidéo n’a pas été épargnée par la controverse la saison passée – le nouvel exercice à peine lancé ne devrait pas faire exception. Ce samedi, pour le deuxième rendez-vous de la journée inaugurale du championnat de France – une affiche Brest-OM jouée à Francis-Le Blé – les limites du système sont encore apparues criantes.
Au coup d’envoi de la rencontre, le dispositif n’était pas opérationnel selon les informations du diffuseur beIN Sports. Et pourtant M. Bastien a bel et bien rejoint le bord du terrain à la 7e minute – quatre minutes après l’ouverture du score signée Mason Greenwood – pour consulter l’écran de contrôle.
Un penalty contestable
La communication avec l’assistance vidéo chapeautée par M. Dechépy aurait été subitement rétablie pour permettre à l’arbitre central de visionner des images partielles d’une action litigieuse dans la surface marseillaise: un accrochage entre le défenseur phocéen Derek Cornelius et l’attaquant breton Ludovic Ajorque.
Difficile sur les images de la réalisation de se faire une idée sur le fautif – tant les deux hommes semblaient se tenir fermement avant de chuter ensemble dans la surface. Et pourtant M. Bastien, qui, bien placé, n’avait initialement rien signalé, n’a pas hésité longtemps avant de désigner le point de penalty à son retour sur la pelouse. Un penalty finalement repoussé par Geronimo Rulli face à Romain Del Castillo. Suffisant pour éteindre la polémique, jusqu’au prochain couac.