« Ça fait peur, ça fait mal »: Julia Simon, la grosse inquiétude

La saison de biathlon vient tout juste de débuter ce week-end que les Français ont déjà commencé à se mettre en évidence. Mais sur le relais féminin qui se courait dimanche, un coup dur a touché Julia Simon. Visiblement touché au mollet gauche, la tricolore a tout de même serré les dents pour franchir la ligne d’arrivée et permettre aux Bleues de décrocher la deuxième place, mais l’inquiétude reste de mise en attendant le verdict médical prévu ce mardi.

Consultante pour la chaîne L’Équipe, Anaïs Bescond a évoqué l’épisode lundi. La championne du monde 2016 n’a pas caché son inquiétude. « C’est quand même un très beau week-end (…), il y a eu du suspense, des émotions. Malheureusement on a Julia Simon qui nous a fait une grosse frayeur. […] Ça fait peur, ça fait mal. Je me disais : ‘Qu’est-ce qui se passe ?’ Déjà, elle a réussi à finir la course dans un état, dans la souffrance. On l’entend crier. Elle ne fait pas semblant. »

Julia Simon a continué pour l’équipe

Des images qui ont impressionné celle qui est également championne olympique 2018 de la discipline. « C’est une nana qui a déjà eu un souci à ce niveau-là, sur une déchirure en 2018 il me semble. La seule chose à craindre c’est que ce soit pire et plus qu’une crampe, parce qu’on est capable, nous sportifs, de dépasser nos limites et de chercher loin. Là c’était un exercice par équipe et elle ne pouvait pas s’arrêter. Lors du contre-la-montre en 2018 elle s’était arrêtée. Elle ne pouvait pas continuer sa course et elle a abandonné. »

Douleur finalement passagère ou blessure bien plus grave ? La question devrait très vite avoir sa réponse et l’équipe de France croise les doigts pour Julian Simon. Anaïs Bescond attend aussi. « Qu’il n’y ait pas de risque qu’elle s’abîme encore plus. Juste qu’elle puisse courir dans de bonnes conditions. » Julia Simon est une prétendante au gros Globe de cristal cette saison en individuel, tout comme les autres tricolores Lou Jeanmonnot et Justine Braisaz-Bouchet.