Contrairement à ce qu’on peut penser, l’équipe de France n’a pas hérité d’un tirage “facile” pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Les Bleus vice-champions du monde 2022 sont encore loin d’être assurés de participer à la prochaine grande messe du football organisée au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique dans un an et demi. La France a été tirée dans deux groupes différents des qualifications, vendredi midi, et sera intégrée à l’une des deux poules selon son résultat en quarts de finale de la Ligue des nations en mars prochain.
En cas de qualification aux dépens de la Croatie (match aller à Split le jeudi 20 mars, manche retour au Stade de France le dimanche 23) et donc de participation au Final Four de la Ligue des nations en juin, la formation tricolore entrera dans le groupe D des éliminatoires de la Coupe du monde. Dans cette poule de quatre, la France débutera directement face à l’équipe du chapeau 2, à savoir l’Ukraine, le 5 septembre 2025. L’Ukraine a disputé ses derniers matches à domicile en Pologne. L’Islande et l’Azerbaïdjan seraient les deux autres adversaires.
Les Bleus contre des talentueux Ukrainiens
La sélection ukrainienne ne se résume plus au gaucher Oleksandr Zinchenko (qui joue d’ailleurs peu à Arsenal). L’Ukraine a justement une “génération dorée” qui devait briller à l’Euro 2024. Cela n’a pas été le cas avec une élimination dès le premier tour avec une improbable 4e place avec 4 points, soit autant que la Roumanie, la Belgique et la Slovaquie. Or les très bons gardiens Anatoliy Trubin et Andriy Lunin sont toujours là, le roc défensif llia Zabarnyi aussi, tout comme les talentueux Mykhailo Mudryk et Viktor Tsyhankov ainsi que le buteur Artem Dovbyk.
Si l’équipe de France – probablement avec Kylian Mbappé – est éliminée par la Croatie dans trois mois, elle débutera les qualifications de la World Cup 26 dès le mois de juin dans le groupe L avec des rencontres face à Gibraltar et la Tchéquie (puis les Féroé et le Monténégro en septembre). Les Tchèques de Tomas Soucek et Patrik Schick, dirigés par Ivan Hasek, ont réalisé un Euro catastrophique (deux défaites et un résultat nul), mais ont ensuite excellé dans leur groupe de Ligue des nations en finissant premiers devant l’Ukraine (justement), la Géorgie et l’Albanie.