Catastrophe pour l’équipe de France avant la Coupe du monde 2026 !

Didier Deschamps a provoqué un véritable séisme, mardi. En annonçant dans une interview accordée au journal de 13 heures de TF1 qui sera diffusée ce mercredi midi sa décision de quitter son poste de sélectionneur tricolore à l’issue de la Coupe du monde 2026, l’ancien Marseillais a pris tout son monde de court. Et le timing a sans doute encore plus surpris que son annonce en elle-même.

« Franchement, je ne comprends pas trop le timing, a ainsi confié Didier Deschamps au micro d’Apolline Malherbe, sur RMC. L’Euro n’était pas forcément exceptionnel même si on fait une demie mais dans le jeu et dans l’image, des choses n’ont pas plu aux Français. Mais l’annoncer un an et demi avant la fin de son contrat, je ne vois pas l’intérêt si ce n’est de trouver un peu de tranquillité avec la presse et d’éviter les questions récurrentes à chaque rassemblement: ‘est-ce que vous allez partir? Est-ce que les joueurs comprennent toujours votre discours, avez-vous toujours envie d’entrainer ?’ »

L’équipe de France en danger ?

« Connaissant Didier Deschamps, si c’est juste pour gagner cette tranquillité médiatique, il a vraiment changé, a-t-il renchéri avant de s’inquiéter des répercussions de cette annonce sur les performances de l’équipe de France à la Coupe du monde 2026: « Pour moi, ce n’est pas une bonne nouvelle. Même si c’est pour focaliser un groupe pour les qualifications à la Coupe du monde 2026. »

« Pour faire une Coupe du monde et avoir vécu l’ambiance d’un collectif et jouer la gagne, il faut que tout le monde soit soudé. Quand vous savez que le contrat du sélectionneur se termine à la fin de cette compétition, je ne suis pas certain que ce soit la meilleure des choses, a-t-il souligné, évoquant le précédent Jacques Santini, qui avait annoncé avant l’Euro 2004 son départ pour Tottenham après le tournoi: « C’est compliqué parce que le haut-niveau, c’est des détails, encore plus pour gagner ce genre de compétitions. Les détails, c’est aussi la solidarité et un discours du coach qui doit être suivi par tout le monde. Moi j’ai senti (en 2004) des joueurs démobilisés, un peu ailleurs parce que le discours leur passait au-dessus de la tête. Tu n’est pas à l’abri d’avoir une mauvaise surprise. » 

Et Jérôme Rothen est d’autant plus inquiet des répercussions de cette annonce que va se poser la question de son successeur. « Il (Deschamps) veut avoir de la tranquillité et on est déjà en train de se projeter pour savoir sir Zidane va signer dans un an et demi, c’est incroyable, a-t-il encore affirmé. C’est une très mauvaise nouvelle. On ne comprendrait même pas que Philippe Diallo, président de la FFF, ne désigne pas déjà quelqu’un. »