« C’est du foutage de gueule »: Ousmane Dembélé allumé

« Je trouve que l’on a fait un bon match, même si on a raté quelques occasions. […] Je suis content d’avoir marqué au bout du bout. Encore un titre, c’est mon quatrième avec le PSG. Je suis heureux. » Cette déclaration faite par Ousmane Dembélé, buteur décisif ce dimanche, dans le temps additionnel du Trophée des champions 2024 remporté par le PSG aux dépens de Monaco (1-0), a provoqué une réaction épidermique chez Grégory Schneider.

Présent sur le plateau de la chaîne L’Équipe pour débriefer la rencontre, le journaliste de Libération s’est brusquement énervé. Il a ainsi expliqué ce qui l’avait agacé spécifiquement : « Ça c’est énervant. On ne peut pas laisser passer ça. On ne laisse pas passer ça parce qu’un titre ne vaut pas un titre. Et ça c’est du foutage de gueule je vais vous dire. Parce qu’un Trophée des champions ne vaut pas un championnat, ça ne vaut pas la Coupe (de France). Or, quand on dit que c’est un Trophée, on met tout sur la même étagère, et ça c’est scandaleux. »

« Ce n’est pas un titre »

Remonté comme une pendule, l’observateur a poursuivi sur le même ton. « ‘C’est mon quatrième’. Eh bien non, ce n’est pas son quatrième trophée des patapons, là. La fête du slip je ne sais pas où. On ne peut pas mettre le championnat sur le même plan. Ce n’est pas un titre, c’est un insulte. » Visiblement pas un grand amateur de ce fameux Trophée des champions, Grégory Schneider a dit et répéter qu’il voyait dans la déclaration d’Ousmane Dembélé une mise au même niveau avec le titre de vainqueur de la Ligue 1 ou de la Coupe de France. : « Il dit, c’est quatre titres. […] Je suis désolé, ce n’est pas normal. »

En attendant, le Paris Saint-Germain a gagné pour la treizième fois de son histoire le Trophée des champions. Il devrait logiquement ajouter celui de champion de France de Ligue 1 au terme de la saison, à moins d’un improbable déraillement. Pour la Coupe de France, il faudra attendre un peu. Quant à la Ligue des champions, c’est encore une autre histoire.