Un phénomène maintenant récurent depuis quelques mois ; plusieurs jeunes personnes assurent s’être fait piquer en boite de nuit. Explications.
Quelques cas recensés depuis le début de l’année, mais depuis le début du mois d’avril, pas mois de 60 cas ont été “déclaré” à la police, ce qui laisse soupçonné un nombre réel bien plus conséquent.
Les symptômes sont les mêmes pour tous : légère sensation de piqûre, apparition de rapide bouffées de chaleur, de fourmillements, de frissons, de vertiges, ou encore des nausées. La sensation du “trou noir” du lendemain matin est aussi beaucoup revenu. Les effets de ces piqûres sont variables et dépendent évidemment du produit injecté. Les victimes ne déclarent pas de viol ou d’agression sexuelle par la suite.
Comment ça se passe ?
Les dizaines de jeunes victimes de ses piqûres disent avoir été piquées dans le bras, dans la cuisse ou encore à la fesse. Les drogues administrées peuvent varier, la piste la plus probable reste celle du GHB, dite aussi “la drogue du violeur”. La problématique réside dans le fait que la plupart des victimes ne sentent même pas les piqûres tant l’aiguille est fine et l’ambiance est de mise en boite de nuit, il est très facile de croire qu’on s’est simplement fait bousculé.
Que faire si ça arrive ?
Si la victime sent la piqûre elle doit réagir immédiatement afin de ne pas réduire les preuves telles que les traces de piqures. Il faut d’abord se rendre au plus vite au poste de gendarmerie afin que la victime se fasse examiner par un médecin légiste afin que celui-ci fasse des analyses de sang et d’urine. Le dépôt de plainte sert à effectuer des dépistages toxicologiques
L’autre solution sans passer par la gendarmerie est la possibilité de se rendre aux urgences afin que des analyses soient effectuées et que la victime puisse recevoir un traitement préventif contre le VIH et autres toxines pouvant provenir de ces drogues.
Il est très important de surveiller son verre en soirée et de s’entourer de gens de confiance qui pourront gérer la situation si celle-ci dégénère. Si certains symptômes apparaissent, le mieux est de ne pas attendre une minutes de plus et d’effectuer une des deux étapes écrites précédemment.
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