Le 21 mars dernier, l’ex candidate à la primaire écologiste, Sandrine Rousseau, a participé à un live twitch sur le compte Mademoizelle. Pendant cette intervention, elle a évoqué un nouveau délit, celui du “non-partage des tâches ménagères”. Explications.
Proposition surprenante de la part de l’ancienne concurrente de Yannick Jadot, mais pas insensée au vu des sondages réalisés par la suite. En effet, l’institut IFOP s’est empressé de faire un sondage à ce sujet en questionnant les sondés sur la pertinence et la faisabilité de cette mesure. Jeudi 7 avril, les résultats ont été publiés et ils sont surprenants ! D’après l’institut, 47% des interrogés adhèrent à cette proposition et 10% y sont même très favorables. Le sondage a interrogé des hommes et des femmes et la réponse est ressemblante, 50% des femmes et 44% des hommes adhèrent à cette proposition.
Un délit ?
Si la proposition plait dans l’idée, car la charge mentale féminine est un sujet d’actualité et mérite le débat, les Français et Françaises ne sont pas prêts à l’emmener jusqu’au délit. Le sondage révèle que 15% des femmes et 13% des hommes seraient prêt(e) à se rendre dans un commissariat pour porter plainte contre leur conjoint(e) pour “non-partage des tâches ménagères”.
SI cette proposition n’est pas applicable au vu des résultats du sondage, elle met le doigt sur la problématique de la charge mentale qui pèse sur un des partenaires (majoritairement les femmes). Alors que faire de cette injustice un délit serait jugé trop “radicale”, des dispositifs pourraient être mis en place pour instaurer un partage équitable de tâches au sein du foyer.
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