CFC, le retour très attendu de Pierre Ménès !

Pierre Ménès l’a toujours mauvaise à l’évocation de la fin de son aventure à Canal+. Devenu l’une des figures du Canal Football Club, l’ancien journaliste de L’Equipe avait vu son histoire avec Canal s’arrêter brutalement après la diffusion du documentaire de Marie Portolano « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » et les révélations qui avaient suivi sur diverses agressions sexuelles et plus généralement sur son comportement avec la gente féminine et certaines .

Récemment, l’ancien polémiste du CFC avait même annoncé avoir porté plainte contre son ancienne consœur à qui il reprochait des propos diffamatoires dans son dernier livre Je suis la femme du plateau. Marie Portolano, qui l’accusait de lui avoir soulevé la jupe et de lui avoir touché les fesses en 2016 à la sortie d’un plateau, affirmait que Pierre Ménès avait profité d’un « d’un droit de cuissage » au sein du groupe Canal : « Outre l’humiliation, il se permettait de faire ce que bon lui semblait aux femmes qui l’entouraient. De toucher qui il voulait où il voulait, avec le consentement non des personnes concernées évidemment, mais de celles qui auraient tout à fait pu l’arrêter, ses supérieurs hiérarchiques par exemple, toujours témoins de ces agissements. »

Et Pierre Ménès est tout aussi rancunier à l’endroit d’Hervé Mathoux, coupable à ses yeux de l’avoir lâché lorsqu’il était voué aux gémonies. « Dès mon problème avec Portolano, il m’a envoyé un sms pour me dire qu’il ne voulait pas s’en mêler. À partir de là, pour moi, j’ai trouvé qu’il était lâche », a-t-il encore récemment confié à son sujet. Pour autant, Pierre Ménès garde un souvenir ému du soutien manifesté par ses collègues et tout Canal+ lorsqu’il a dû faire face à de graves problèmes de santé. Son retour, à l’occasion d’une émission spéciale, CFC Rebirth, l’a profondément marqué.

Pierre Ménès garde un bon souvenir de Canal

« Cela reste un grand souvenir évidemment, mais un souvenir que j’avais tellement vécu dans ma tête avant. Dès que j’ai quitté l’émission, le 26 août 2016, là où je suis supposé avoir soulevé la jupe de l’autre (Marie Portolano), jusqu’à mon retour en avril, j’ai vécu et je me suis servi de cette motivation pour revenir à l’antenne, pas pour refaire de la télé, car je vis très bien sans, mais pour réactiver ma vie, la vie active, le travail, a-t-il ainsi raconté sur sa chaîne Youtube. Ce retour, je l’avais tellement vécu que finalement, je l’ai abordé avec énormément de recul. C’est pour ça que je n’ai pas pleuré. »

Des souvenirs forts qui l’emportent d’ailleurs sur la rancune. « Il y avait une belle émotion, surtout de la part d’Hervé (Mathoux) que je ne peux pas oublier, même si je lui en veux pour d’autres choses aujourd’hui. Mais je ne peux pas oublier ça, a-t-il expliqué. Certains me disent que je suis quand même bien sympa, ou que je veux revenir à Canal et que c’est pour ça que je leur fais régulièrement des compliments. Mais non, je suis juste. Je trouve que Canal a raison sur beaucoup de choses et je ne peux pas oublier la façon exceptionnelle dont ils se sont comportés avec moi pendant ma maladie, et pour mon retour, l’interview avec Hervé en plateau la veille du CFC, tous les gens du public avec le t-shirt « CFCRebirth »… La vie, c’est une balance et effectivement, la balance penche du côté positif pour Canal, même si la fin a été moins belle. »