Charlie Dalin, son titre est menacé

Pour les skippers du Vendée Globe, c’est la même chose que pour certains athlètes olympiques. A peine leur compétition terminée, on leur demande si ils seront de nouveau de la partie dans quatre ans. Et pour Sébastien Simon, la réponse est claire. C’est un grand oui.

Le skipper vendéen a pris une belle troisième place. Et s’il reconnaît la supériorité de Charlie Dalin sur ce tour du monde, il aimerait que le vainqueur de cette édition revienne dans quatre ans pour défendre son titre. « Quand j’ai vu Charlie (Dalin, le vainqueur) arriver, j’ai eu un moment d’émotion, a confié le Sablais, vendredi, après son arrivée. Je suis un compétiteur avant tout, je ne fais pas les choses pour l’aventure, ce n’est pas ce qui m’intéresse, mais pour le sport, la passion. J’étais content pour lui, il le mérite. Je le connais depuis le Figaro, j’ai énormément de respect pour lui. Je l’ai battu en 2018 sur la Solitaire du Figaro mais en Imoca, il n’y a pas de sujet. Ce n’est pas par hasard s’il est en tête et qu’il gagne. Tout ce que je souhaite, c’est qu’il revienne dans quatre ans, pour pouvoir me battre à armes égales avec lui, pour jouer parmi les leaders comme j’ai pu le faire là mais en essayant de gravir encore quelques marches. »

Sébastien Simon veut succéder à Charlie Dalin

Sébastien Simon annonce la couleur. Pour lui, le skipper originaire des Sables d’Olonne, le rêve est bien de gagner cette course mythique. « Le Vendée Globe est une course fabuleuse, je pense que c’est ma course. Le Vendée Globe est à moi et à personne d’autre, je suis né avec cette course, je l’ai dans les tripes. Je viens d’arriver mais j’ai déjà envie de repartir, je veux m’investir et tout sacrifier pendant quatre autres années pour donner le meilleur de moi-même et atteindre un jour l’objectif ultime de remporter cette course. »

Le navigateur a d’ores-et-déjà été prévenu par son sponsor, l’entreprise vendéenne Groupe Dubreuil, qu’il était d’accord pour rempiler jusqu’en 2028. C’est ce qui permet à Sébastien Simon de se montrer gourmand. « Je reviendrai dans quatre ans avec des objectifs encore plus ambitieux, promet-il. J’avais un rêve : terminer le Vendée Globe. Mais mon rêve ultime est de le remporter. »