Amine Gouiri n’en finit plus de briller depuis son arrivée à Marseille. Nouvelle illustration ce samedi face à Saint-Etienne, l’ancien Rennais se fendant d’un doublé après avoir signé trois passes décisives lors de ses deux premières apparitions contre l’Olympique Lyonnais et Angers.
« C’est un joueur très, très fort, a salué Roberto de Zerbi à l’issue de la rencontre. Il doit penser que c’est un vrai numéro 9. C’est toujours bien de jouer à plusieurs postes, mais j’en ai parlé avec lui et je pense qu’il faut qu’il se spécialise dans ce poste d’avant-centre. Il doit savoir où se trouve toujours le but et vraiment réussir à avoir cette conclusion parfaite. Je pense que quand il réussira à améliorer ces aspects-là, ce sera vraiment un joueur de premier niveau européen. »
« Si ça avait été ça, j’aurais été le meilleur joueur du monde »
Si de nombreux observateurs ont salué les débuts très réussis de l’international algérien, Christophe Dugarry est beaucoup plus circonspect. « Gouiri, je ne peux pas participer à ce débat, après deux-trois matches. Il a des débuts réussis… Mais ce joueur a déjà montré la même chose que ce soit à Nice, ou à Rennes. Il a montré qu’il avait du talent, il est capable de faire des choses que d’autres ne sont pas capables de faire. Mais le haut niveau, Marseille, c’est autre chose, c’est une exigence différente », a-t-il ainsi confié au micro de RMC.
« Il a apporté ce qu’il faut, pour l’instant. Après, c’est sur la continuité, et c’est ce qu’il va falloir qu’il fasse. Je lui souhaite. Le progrès qu’il a à faire, c’est la continuité, pas de savoir marquer ou être décisif. Ce qu’il lui faut, c’est une continuité à ce garçon. Quand il aura acquis ça… », a-t-il poursuivi, ajoutant : « C’est la même chose que Cherki. Il faut de la continuité dans la performance. Je ne suis pas aveuglé par des faits de jeu, des gestes techniques, des performances… Si ça avait été ça, excuse-moi, j’aurais été le meilleur joueur du monde. Les gestes techniques, je savais en faire. Le football, c’est autre chose. »