Devenu persona non grata à Marseille après une sortie médiatique assez brutale à son encontre de la part d’un Medhi Benatia alors conseiller du président Pablo Longoria, Jonathan Clauss a été poussé vers la sortie cet été, choisissant finalement de poursuivre sa carrière à Nice, sous les ordres de son ancien coach à Lens Franck Haise.
A son grand regret, selon ses confessions du jour dans L’Equipe, le défenseur latéral international tricolore n’a pas eu droit à une seconde chance à l’arrivée de Roberto De Zerbi, lui qui souhaitait alors s’entretenir avec le nouvel entraîneur de l’OM avant de tirer sa révérence éventuellement. Et pourtant l’intéressé ne semble pas franchement regretter la vie marseillaise.
« J’aime vivre »
« Ma vie n’avait quasiment plus de saveur, explique-t-il. C’était foot, dormir, foot, dormir. Je ne pouvais plus mettre un pied dehors. Il y avait des rumeurs. Les gens se cantonnaient à l’image médiatique que j’avais et qui était fausse, alors que je ne faisais rien de tout ça. Aujourd’hui, je savoure d’être là (à Nice, ndlr). Je vais au resto tranquillement avec ma compagne ou mes parents, je me balade un peu en ville. Je respire. »
Et d’ajouter pour illustrer son propos: « J’aime me balader, j’aime sortir de ma maison, j’aime vivre en fait. Le problème, c’est que ça m’a desservi, parce qu’au resto à midi ou le soir on croise des gens qui se demandent pourquoi vous êtes là et pas chez vous, alors que vous profitez juste d’un moment en famille. C’est bien d’être à la maison: on a la chance d’avoir de belles maisons, mais ce n’est pas ça, la vie. C’est de profiter des siens, de pouvoir s’aérer l’esprit. Et à Nice, c’est ce que je retrouve. »