Clermont: Quand Urios parle de miracle…

Six défaites sur les sept derniers matchs et quatre revers consécutif, série en cours. Clermont vit assurément une passe très compliquée actuellement. Et le déplacement de dimanche soir à Bayonne en clôture de la 18eme journée de Top 14, qui s’est soldé sur une nouvelle désillusion (défaite 31-18), n’a fait que venir confirmer les lacunes du moment de cette équipe clermontoise qui n’a plus gagné en Top 14 depuis le 5 janvier dernier (20-19 à Vannes), la seule victoire en 2025 pour l’ASM si l’on excepte le succès du 18 janvier contre Bristol (33-26) en Champions Cup.

Seul motif de satisfaction aujourd’hui pour les Jaunards : malgré cette courbe extrêmement défavorable et bien peu flatteuse, les Auvergnats restent au contact du Top 6, à la 7e place du classement et à une longueur uniquement du LOU, 6e. Pour Christophe Urios, il s’agirait presque d’une anomalie. L’entraîneur fort en gueule de Clermont n’a d’ailleurs pas hésité à parler de « miracle » après le nouveau revers de son équipe, dimanche sur la pelouse du stade Jean-Dauger. « C’est un miracle que l’on soit à un point de la sixième place », a estimé l’emblématique coach de l’ASM, certes avant tout surtout déçu de cette énième désillusion, mais également lucide.

Urios : « Nous sommes dans la course »

« C’est une déception à la fois sur le plan du résultat et sur l’imprécision que l’on a eue, mais en même temps, sur vingt points possibles lors des quatre derniers matchs, nous n’en avons pris qu’un (…) On vient de faire quatre matchs, dont trois à l’extérieur. Nous n’avons pas réussi à prendre des points, je pensais qu’on allait en prendre un a minima ce soir (dimanche) », analysait Urios (dans des propos relayés par nos confrères de Midi Olympique). L’intéressé se veut optimiste pour la suite néanmoins, en espérant que les failles actuelles des Clermontois, en particulier dans le jeu au pied et sur les plaquages (« nous avons raté des plaquages (…) et y a un essai sur un jeu au pied par-dessus, alors que nous l’avions travaillé »), ne les empêcheront pas de vie retrouver le goût de la victoire. L’intéressé y croit. Au même titre qu’il reste persuadé que son équipe peut continuer d’espérer être présente en phase finale. « On sort du top six, mais il reste huit matchs et nous allons nous battre. Nous sommes dans la course. »