2024 aura été une année faste. Tout d’abord sportivement. Trois ans après avoir abandonné sa couronne chez les lourds, le Guadeloupéen a réussi son pari en décrochant l’or olympique lors des Jeux de Paris, confortant son statut de plus grand judoka de l’histoire grâce à ce troisième titre chez les lourds. Du jamais-vu . Et le sociétaire du PSG n’allait pas s’arrêter là puisque dès le lendemain, il portait les Bleus jusqu’au sacre dans le tournoi par équipes, remportant ses deux combats.
L’année a également été très profitable sur le plan financier. En avril, la société Upperside Capital Partners et sa filiale Racer annonçaient l’acquisition de Fightart, spécialiste des équipements pour arts martiaux et sports de combat, une marque fondée par le champion de judo, Teddy Riner. Une opération forcément profitable pour le judoka, qui devenait le deuxième associé au sein de Sphère Brands Group derrière le fondateur, Philippe Veran. « Il a les capacités d’être un entrepreneur de talent », assurait à son sujet ce dernier.
Plus de cinq millions d’euros par an
Depuis de nombreuses années, à l’instar de Tony Parker, Teddy Riner a diversifié les investissements. Les deux amis ont d’ailleurs fondé la société T & T Global Management, dont le but est d’accompagne les sportifs de haut niveau en matière fiscale tout au long de leur carrière. Le quintuple champion olympique, qui s’est récemment installé au Maroc, possède plusieurs autres entreprises parmi lesquelles Riner Judo Connexion (2008) chargé de gérer ses contrats publicitaires, et Riner Judo Production (2009), fondé pour gérer son image et la création de contenus audiovisuels.
Ces différents investissements se montrent rentables. De même que ces nombreux partenariats, au premier rang desquels ceux avec Carrefour, Crédit Agricole ou Décathlon. Certains, à l’instar de cet opérateur téléphonique auquel il a dit non après les Jeux de Londres, sont prêts à lui offrir jusqu’à un million d’euros pour pouvoir bénéficier de son image.
A en croire L’Equipe, Teddy Riner a ainsi perçu pas moins de 5,5 millions d’euros en 2018 et encore 5,9 millions l’année suivante. Et depuis, malgré la crise consécutive au Covid, ses revenus n’ont pas décru. Au contraire et 2024 devrait être une année record.