Comment l’UBB a convaincu les deux stars du 7…

Mont-de-Marsan a accueilli samedi la première étape du Supersevens. Pour le plus grand bonheur de Bordeaux-Bègles, vainqueur de ce rendez-vous inaugural à l’issue d’un dernier et éclatant succès (26-0) signé aux dépens du Racing 92 et venu parachever cette première journée parfaite pour les Girondins. Un titre marqué de l’empreinte de Marcos Moneta, d’ailleurs auteur d’un triplé lors de cette finale qui a vu l’UBB, en démonstration, balayer les Franciliens, mais aussi de celle de Luciano Gonzalez. Bordeaux-Bègles, au même titre qu’il peut se réjouir d’avoir monté une section spécifique à 7, peut se féliciter d’avoir eu la bonne idée d’enrôler les deux superstars du circuit mondial de la spécialité, mais surtout d’avoir su les convaincre, car les deux Argentins étaient très demandés.

Laurent Ferrerres, qui dévoile dans Midi Olympique comme il a réussi à réaliser ce superbe double coup en un, se souvient que tout est parti de la finale de la dernière édition, remportée par les Barbarians aux dépens de Pau. « Après la finale il y a quelques mois, je l’avais un peu mauvaise parce que des équipes avaient sélectionné des étrangers. Alors de notre côté, on s’est demandé aussi ce qu’on pouvait faire pour évoluer », explique le manager de l’UBB, qui n’a pas hésité à faire de longues heures de vol pour donner vie à son rêve, de la même façon que Clermont n’avait pas compté ses efforts pour s’attacher les services la saison passée de l’Ecossais McFarland et de l’Irlandais McNulty, très cotés eux aussi sur le circuit à 7.

Ferreres : « Sur la finale, Marcos a réglé tout le monde »

« Début 2024, on est parti à Hong Kong. On a trouvé le contact du sélectionneur de l’Argentine et on lui a présenté notre projet, en défendant le fait qu’après les Jeux olympiques, ça ne pouvait être qu’une bonne chose pour le rugby à 7 de les avoir avec nous », poursuit le dirigeant, avouant également que ses deux futures recrues de luxe n’ont pas hésité un seul instant.

« Ils nous ont dit oui très rapidement. » Exemplaires en dehors des terrains (« ils sont très sociables, cool et avenants »), Moneta et Gonzalez ont également donné entière satisfaction pour leurs premiers pas en compétition, ce samedi dans les Landes. Là aussi pour le plus grand bonheur de leur entraîneur. « On dit souvent que les grands joueurs sont bons dans les grands moments, et Marcos sur la finale, il a réglé tout le monde. Ça fait plaisir parce qu’on l’avait vraiment ciblé. »