Le 24 février 2023, un putsch a eu lieu au sein de l’équipe de France féminine de football. La capitaine Wendie Renard a été la première à annoncer sa mise en retrait, avant que Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ne lui emboitent le pas. Objectif des frondeuses : obtenir la destitution de leur sélectionneuse. Décriée par certaines pour ses méthodes, Corinne Diacre n’a pas résisté à la tempête et a été écartée puis remplacée par Hervé Renard. Si certaines choses ont pu être améliorées depuis dans la vie du groupe, les résultats sportifs n’ont pas suivi.
À l’heure du bilan, force est de reconnaitre que les Bleues n’ont pas fait mieux sous les ordres d’Hervé Renard que sous ceux de Corinne Diacre. Hormis une finale perdue en Ligue des Nations, avec à la clef une démonstration de l’Espagne (2-0), les Françaises ont échoué en quarts de finale du Mondial 2023 et des Jeux olympiques de Paris 2024. Autant de murs non-franchis qui ont fait réagir Bertrand Latour. Intraitable dans son analyse, le journaliste de la chaîne L’Équipe a pointé du doigt les fameuses putschistes et leurs coéquipières.
Cinglant constat
Une réflexion faite en marge de l’annonce des trente nommées pour le Ballon d’Or 2024, avec seulement deux tricolores dans la liste (Grace Geyoro et Marie-Antoinette Katoto). « Je suis un peu déçu. Je fais de l’ironie, mais c’est parce qu’en fait on nous annonce que c’est des cadors chaque année, tous les quatre ou deux ans sur les grandes compétitions, et à chaque fois ça fait pschitt… Donc c’est un peu fatiguant. Et surtout, je pense que maintenant, les masques sont un peu tombés depuis ce qu’elles ont fait à l’encontre de Corinne Diacre. Ça va jamais. »
Et le journaliste de poursuivre son analyse cinglante : « Avec Hervé Renard, tout devait changer. À peine arrivé il était déjà reparti. C’est un four. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? On se rend compte que les meilleures joueuses de nos équipes majeures françaises, elles sont nommées, mais elles ne sont pas françaises. Donc ça nous dit quelque chose aussi de notre football français féminin. »