Le PSG n’est pas au mieux. Ralenti en championnat et surtout dos au mur en Ligue des champions, où une élimination pure et simple dès la phase de poules nouvelle formule n’est certainement pas à exclure, le club de la capitale cherche son second souffle sous les ordres d’un Luis Enrique peinant dernièrement à dissimuler son agacement et son impuissance.
Alors que l’on prête au coach espagnol des relations dégradées avec son vestiaire – et même avec le conseiller sportif du président Luis Campos – la crise se dessine à l’horizon, suspendue vraisemblablement à un éventuel et improbable faux pas contre Salzbourg en C1. Et le discours de soutien officiellement tenu par Nasser Al-Khelaïfi lui-même n’est pas forcément des plus rassurants.
« Oui, Luis Enrique est menacé »
« C’est de la com (communication, ndlr), estime Bixente Lizarazu ce dimanche sur le plateau de Téléfoot. Quand tu es dans un club comme le PSG et que tu subis un échec – et ne pas se qualifier pour la suite de la Ligue des champions, c’est un échec – il faut en assumer les conséquences. » Et le champion du monde 1998 d’assurer: « Si le PSG n’est pas qualifié pour la phase finale de la Ligue des champions, oui, Luis Enrique est menacé ; ça fait partie du jeu, c’est normal. »
Quant aux intentions hypothétiques du stratège ibère de relâcher un peu la bride et se montrer plus flexible avec ses joueurs, Bixente Lizarazu n’y croit pas une seconde: « Pas du tout… Pour l’avoir suivi avec l’Espagne, sans parler du Barça, c’était déjà ça. Luis Enrique, c’est le boss, le chef, son équipe joue à sa façon, ses joueurs sont des pions interchangeables. La méthode n’a pas changé, avec cette pression mise à chaque conférence de presse, ce sera toujours le même Luis Enrique. Qu’il s’adapte à la qualité de ses joueurs, je n’y crois pas, non. On doit s’adapter à Luis Enrique, sinon il faut partir… » A moins que ce dernier ne parte en premier.