Ce vendredi, le Grand Prix des Pays-Bas a débuté avec les deux premières séances d’essais libres, dominées par Lando Norris (McLaren) puis par George Russell (Mercedes). Ce samedi, les candidats disposeront d’une dernière répétition générale avant de se disputer la pole position et les places sur la grille de départ lors des qualifications, la course comptant pour le Championnat du monde de Formule 1 aura quant à elle lieu dimanche à partir de 15h. Menacé pendant un temps, Haas prendra part à l’ensemble du programme. En revanche, la suite de la saison pourrait s’avérer compromise pour l’écurie américaine, la faute à des démêlés judiciaires.
En 2022, suite à l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie, Haas avait rompu le contrat de son pilote russe Nikita Mazepin. En outre, le contrat de sponsoring avec l’entreprise russe Uralkali avait également été résilié. Une fin de collaboration entraînant la réaction de la firme spécialisée dans la potasse. Celle-ci a exigé le remboursement du montant versé, correspondant à l’intégralité de l’année civile, soit l’équivalent de 13 millions de dollars. En outre, Uralkali a également réclamé la livraison d’une monoplace datant d’au moins 2021, conformément à une clause du contrat signé entre les deux parties.
Vers une saisie des biens de l’écurie Haas ?
Au mois de juin, un tribunal arbitral en Suisse a condamné Haas à rembourser 9 millions de dollars. Une dette toujours pas honorée, poussant Uralkali à intenter une nouvelle action en justice. Celle-ci a visé à lancer une procédure afin de saisir des actifs de l’écurie américaine. Ainsi, d’après Motorsport.com, des huissiers accompagnés de policiers ont rendu visite à Haas dans le paddock en marge du Grand Prix des Pays-Bas. D’autres sources révèlent qu’une expertise a été effectuée et qu’au sortir de la course ce dimanche, les biens visés par la saisie ne pourront pas quitter le territoire néerlandais.
Cette décision met en péril Haas qui doit pourtant impérativement rallier l’Italie où le Grand Prix de Monza aura lieu une semaine plus tard. Le directeur d’Haas, Ayao Komatsu, s’est voulu rassurant, estimant qu’une solution sera trouvée avant la fin du week-end.