Dani Olmo au PSG, ça se précise

Cette fois, le Barça a épuisé tous ses recours possibles auprès de la Liga et de la Fédération espagnole de football (RFEF). Si les récents deals conclus ont bien permis au club catalan de se mettre en conformité avec les exigences du fair play financier ibère, les licences de Dani Olmo et Pau Victor n’en demeurent pas moins bloquées. « Le comité de suivi décide de ne pas accorder le visa préalable ni la licence définitive demandée pour Daniel Olmo Carvajal et Pau Víctor Delgado », martèlent ce samedi les deux institutions susmentionnées.

Selon les articles 130.2 et 141.5 des règlements généraux de la RFEF cités par la Liga notamment, tout joueur qui a vu sa licence annulée en cours de saison ne peut prétendre à un nouveau visa pour le même club, sur le même exercice. Autrement dit, le FC Barcelone devra attendre la saison prochaine au moins pour inscrire de nouveau Dani Olmo à son effectif professionnel. Sous réserve d’éventuels appels des Blaugranas auprès du Tribunal administratif du sport espagnol (CSD) ou des tribunaux ordinaires.

Le faux 9 recherché par Luis Enrique

Forcément, cette nouvelle a tout d’une aubaine pour un PSG qui suit attentivement le dossier de l’ancien feu-follet de Leipzig. Polyvalent et capable d’évoluer sur les flancs ou en second attaquant, l’international espagnol figure bel et bien dans les petits papiers de Luis Enrique, selon le quotidien sportif AS, qui assure que le coach parisien verrait dans Olmo le fameux faux numéro 9 qui sied à son collectif.

Pour l’heure, le pacte de non-agression qui existe entre Luis Campos et Deco contraint le PSG à la retenue, mais sitôt le Barça et son directeur sportif résignés, nul doute que le champion de France passera à l’offensive. Outre un éventuel transfert à 60 millions d’euros environ, l’option du prêt est certainement la plus avantageuse à ce jour pour les deux camps, et pour un Dani Olmo qui, sans un deal de ce type, devra ronger son frein à l’écart des terrains jusqu’à l’été prochain.