Daniel Riolo, l’appel à l’aide

Invité de RMC ce lundi, John Textor n’y est pas allé de main morte au moment d’évoquer le rôle de Nasser al-Khelaïfi et Vincent Labrune. Le patron de l’Olympique Lyonnais a expliqué que le football français était le jouet de son homologue du Paris Saint-Germain, ajoutant en plus que le président de la LFP était le « toutou » du dirigeant qatarien. Des mots qui ont beaucoup fait réagir, à l’image de Daniel Riolo qui s’est rangé derrière le successeur de Jean-Michel Aulas à l’OL.

Au cours de l’émission « After Foot », le journaliste a salué la sortie médiatique de John Textor et a enjoint Pablo Longoria a entrer en résistance à son tour contre le duo Labrune-Al-Khelaïfi. « Il sont tellement sûrs de leur fait et tellement dominateurs que de toute façon, je crois qu’ils s’en foutent complètement. […] Ils ne réagiront même pas parce qu’ils méprisent. […] Ils balayeront d’un revers de main les propos de John Textor. Nous ce qu’on veut, c’est juste que la grande majorité des suiveurs du foot dans notre pays se réveille enfin, comprenne ce qui est en train de se passer dans notre football. Surtout la seule chose que j’espère et j’ai envie de me battre, c’est que d’autres présidents parlent. Et notamment que l’OM se réveille. »

Marseille ou rien

Et Daniel Riolo de dire ce qu’il attend vraiment de la direction du club phocéen. « Mon grand souci, c’est que l’OM se réveille parce qu’il n’y a que l’OM qui pourra faire bouger notre football. Et je veux que Pablo Longoria bouge, qu’il en parle à (Frank) McCourt qui est beaucoup trop loin. Il n’y a que ça, sinon notre foot sombrera. Notre foot ne se sauvera pas si l’OM continue de ne pas bouger. Les supporters de l’OM doivent bouger, ils doivent dire quelque chose. Ils l’ont fait quand ça concernait leur club, ils doivent le faire s’ils veulent que toute notre Ligue 1 soit sauvée. »

L’enjeu est donc de taille pour l’observateur qui compte plus que jamais sur une potentielle adhésion de Pablo Longoria aux propos de John Textor. Pour l’heure, et près de vingt-quatre heures après cet appel, c’est toujours silence radio à Marseille.