C’est un palier qu’il fallait à tout prix franchir. Ces derniers jours, DAZN, co-diffuseur de la Ligue 1 avec beIN Sports avec un deal signé cet été pour les cinq saisons à venir, a passé le cap symbolique des 500 000 abonnés. Soit un gain de 100 000 abonnés environ sur les deux mois écoulés, si l’on en croit les chiffres précédemment cités.
La progression est donc appréciable, fruit a priori de la nouvelle politique tarifaire du groupe britannique qui a décidé d’être un peu plus agressif dans l’incitation cet automne. Le tarif moyen mensuel est ainsi passé sous la barre des 20 euros, avec même une offre à 69 euros dégainée récemment pour suivre la deuxième partie de saison dans son intégralité.
Une clause de sortie qui fait peur
Assurément, ces annonces et ajustements dans la grille tarifaire ont eu un impact ; d’autant que la Ligue de football professionnel (LFP) en parallèle mène combat acharné contre les dispositifs, comptes et autres plateformes de streaming illégaux. Pour autant, l’engagement de DAZN envers la Ligue 1 reste fragile et suspendu à une possible volte-face.
Selon le contrat paraphé il y a six mois entre la LFP et DAZN, une clause de sortie peut être activée par le groupe média si le nombre de 1,5 million d’abonnés n’est pas atteint d’ici le 1er décembre 2025. A ce jour, le compte n’y est pas, et les perspectives, bien qu’encourageantes, ne sont pas aussi réjouissantes. Tout devrait se jouer à l’intersaison, avec une nouvelle vague d’abonnés escomptée pour le prochain exercice. Mais probablement pas dans de telles proportions…