On l’avait peu entendu jusqu’ici. Plutôt discret depuis son arrivée à l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi se livre dans une interview de quatre pages, publiée ce jeudi par L’Equipe.
Le coach italien y évoque son arrivée à l’OM, ses idées sur le jeu et le rôle de l’entraîneur, et confirme par ses propos qu’il sait bien où il a mis les pieds: un club à la grande ferveur populaire, au passé riche, et qui a connu de l’instabilité ces dernières années.
Depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi, l’OM a été l’un des clubs français les plus actifs, avec déjà neuf arrivées officialisées, et plusieurs joueurs placés sur la liste des transferts, pour une refonte profonde de l’effectif. « C’était nécessaire par rapport aux caractéristiques de ceux que nous avions, justifie l’ancien coach de Brighton. Je pense que lorsqu’il reprend une équipe huitième la saison passée, qu’il a un contrat de trois ans et des idées différentes, un nouvel entraîneur est obligé d’insuffler un changement radical dans l’équipe. »
De Zerbi: « Je suis satisfait »
Le point négatif, c’est que ce mercato agité oblige De Zerbi à s’adapter pour construire son équipe. « C’est difficile. Mais je savais avant de signer que ce serait le bordel jusqu’à la fin août, confie le technicien transalpin. On n’a pas l’effectif au complet, mais on travaille sans excuse ni demander de délais, on doit être prêts tout de suite car c’est ce que demande un club comme l’OM. »
Pour autant, De Zerbi assure qu’il est très content du travail effectué par se dirigeants jusqu’ici. « On doit encore compléter certaines choses. Même si Wahi est arrivé mardi, Cornelius la semaine dernière, les gardiens aussi, je suis satisfait, plaide-t-il. Ce n’est pas un timing idéal mais si vous me demandez si je suis content de l’effectif, de la manière dont le club a travaillé, je vous réponds oui. »