L’avant-match entre l’OM et le PSG ce dimanche soir, en clôture de la 9e journée de L1, a vu le Vélodrome déployer un tifo monumental à la gloire de Fabrizio Ravanelli, tête contre tête avec le Parisien Pierre Ducrocq dans une scène datant de 1997 pour exhorter les joueurs de Roberto De Zerbi à « combattre pour l’OM ».
Au-delà du spectacle, les tribunes marseillaises avaient un message à faire passer à la Ligue de football professionnel (LFP), pour épingler la politique répressive des instances du football français. « IDS (interdiction de stade, ndlr) abusifs, parcages fermés, chants ‘homophobes’, huis clos, déplacements limités, places nominatives, jusqu’à quand ces incompétences ? », pouvait-on lire dans le virage Nord.
Des sanctions à géométrie variable ?
Et le virage Sud d’ajouter en des termes plus fleuris: « LFP, sanctions adaptées pour avoir du public ce soir ? Vous êtes des gros sguegs mais avec des petites couilles ! » Une référence au huis clos partiel dernièrement prononcé à l’encontre du Vélodrome, pour la réception d’Angers le 4 octobre dernier quand le barème de la Ligue pouvait étendre la sanction à ce Classique.
Afin de préserver l’affiche tant attendue par le nouveau diffuseur de la Ligue 1- DAZN – la commission de discipline et sa police des terrains auraient été compréhensifs et cléments sur ce dossier…