Si sa conférence de presse de ce lundi a été annulée, Didier Deschamps a parlé. Dans une vidéo diffusée sur la chaine YouTube de la FFF, le sélectionneur tricolore est notamment revenu sur l’épineux cas Mbappé. Non retenu pour affronter Israël jeudi et la Belgique le lundi prochain en raison d’une blessure à une cuisse, le gamin de Bondy a disputé les deux derniers matches du Real Madrid. De quoi écorner encore un peu plus l’image du « Kyk’s » dans l’Hexagone.
Pour justifier cette absence qui fait beaucoup de bruit, Didier Deschamps a laissé entendre que la décision venait de la Maison blanche, qui est l’employeur du capitaine des Bleus. « Kylian cristallise beaucoup de choses sur lui. Ce n’est pas faire un cas de Kylian. Il faut voir ça de manière plus générale. (…) Le postulat de départ, c’est que les intérêts des clubs et les intérêts des équipes nationales, je ne parle pas que de l’équipe de France, divergent forcément à un moment, et il ne faut pas oublier non plus que l’employeur c’est le club, ce n’est pas la fédération », a lancé « DD »
Deschamps: « Le plus important c’est l’intérêt du joueur »
Et de poursuivre: « Je fais en sorte, de par la relation que j’ai avec les joueurs, d’échanger avec eux. Pour moi, le plus important c’est l’intérêt du joueur, je sais très bien qu’il ne va pas aller contre son club, il n’a pas envie d’aller contre la sélection non plus. Après discussion, faire en sorte de privilégier l’intérêt du joueur, sans le mettre en difficulté. »
« Après, il peut y avoir des interprétations, mais c’est valable pour tous les clubs, a-t-il souligné. S’il y a des joueurs qui sont en situation où il peut y avoir des soucis sur le plan physique, de tout temps, ils (les clubs) ont été réfractaires à ce qu’ils puissent aller en sélection et prendre des risques. Je ne suis pas là pour prendre des risques. Pour moi, discuter avec eux et avoir des éléments sur le plan médical, m’amène à prendre la meilleure décision pour le joueur parce que pour moi, le plus important, c’est le joueur. Il y a beaucoup de joueurs qui se blessent, mais forcément la surcharge du calendrier amène les clubs qui, je le répète, sont les employeurs, à être de plus en plus vigilant par rapport à la situation des uns et des autres ». Affaire classée ?