Depuis dix jours, la presse fait ses choux gras de « l’affaire Mbappé ». Diminué physiquement et non convoqué par Didier Deschamps lors du dernier rassemblement de l’équipe de France, l’attaquant du Real Madrid a été aperçu lors d’une virée nocturne en Suède. Sans même parler de la tournure qu’ont pris les choses par la suite, avec le dépôt de plainte pour viol d’une femme et la citation du nom de Mbappé, cette sortie en boîte a rappelé des souvenirs à certains suiveurs des Bleus.
Parmi eux, Gilles Verdez s’est souvenu du temps ou il était en charge de l’équipe de France pour son média. Le journaliste a livré une anecdote samedi soir, au moment d’évoquer la manière dont la vie nocturne des footballeurs étaient traité aujourd’hui par rapport à avant. « (Il y a eu) beaucoup (d’histoires de soirées). Mais ce n’est jamais sorti. Une fois, j’ai eu le malheur d’écrire, c’était dans Le Parisien. J’avais vu un joueur en boîte, c’était après une défaite de l’équipe de France. Je me suis trompé sur le nom. Je ne sais pas ce que j’ai fait, j’ai écrit que Didier Deschamps était en boîte. »
Excuses publiques devant Deschamps et sa famille
Une erreur que Gilles Verdez a rapidement regrettée. « Il ne va jamais en boîte. Il m’a appelé le lendemain. Je suis allé m’excuser chez lui. Il ne m’a pas convoqué chez lui, mais il m’a dit : ‘Viens, il faut qu’on discute, parce que là…’ Donc non seulement je m’étais trompé, mais vous voyez jusqu’à quel point ça a été. C’est à dire que j’avais écrit ça, juste qu’il était en boîte, et après la défaite j’étais allé chez lui m’expliquer avec lui et je m’étais excusé publiquement devant lui et sa famille. Normal. » Et de faire la comparaison avec l’époque actuelle.
« Mais vous imaginez aujourd’hui, des joueurs en boîte c’est sur les réseaux sociaux, partout. Donc à l’époque, dès qu’on écrivait un tout petit truc comme ça, en plus c’était faux, ça prenait des proportions de dingue. Bien entendu que France 98 il y a eu des sorties (…), bien entendu que c’était tu avant. » Si ça l’est encore en partie aujourd’hui, la prolifération des smartphones, avec les caisses de résonance que sont les réseaux rendent les choses plus compliquées à cacher pour les joueurs.