« Dévastée », elle brise le silence après Paris 2024

L’affaire n’en finit plus de faire grand bruit. Après avoir terminée cinquième du concours de gymnastique au sol des Jeux olympiques de Paris 2024, Jordan Chiles avait finalement récupéré la troisième place, synonyme de médaille de bronze, après une réclamation par Team USA auprès des officiels de la compétition. Une décision finalement elle aussi retoquée par un Tribunal arbitral du sport (TAS) saisi par la fédération roumaine, furieuse de voir sa gymnaste, Ana Barbosu, subitement déclassée au profit de l’Américaine. Le bronze ainsi réattribué à la Roumaine par le CIO, Jordan Chiles a fini par briser le silence.

Ce jeudi, la jeune femme a posté un message sur ses réseaux sociaux. Un long mot pour dire dans quel désarroi elle se trouvait depuis plusieurs jours. « Alors que je célébrais mes accomplissements olympiques, j’ai appris la nouvelle qui m’a dévastée, comme quoi ma médaille de bronze m’était retirée. […] Je ne trouve pas les mots. Cette décision me parait injuste et est un sérieux coup dur, pas uniquement pour moi, mais pour toutes celles et ceux qui m’ont accompagnée jusqu’ici. » Et la native de Tualatin (Oregon) de déplorer la haine déversée à son encontre sur les réseaux sociaux. « Pour ajouter à cette tristesse, les innombrables attaques à caractère raciste sur les réseaux sont injustes et particulièrement douloureuses. »

Chiles garde espoir

Malgré cela, Jordan Chiles a tenu à redire sa détermination, elle qui n’a pas abandonné l’espoir de récupérer la médaille de bronze. « Je suis désormais confrontée à l’un des moments les plus compliqués de ma carrière. Et croyez-moi lorsque je dis que j’en ai affronté beaucoup. Je vais affronter ce challenge comme je l’ai fait avec les autres, et je ferai tous les efforts nécessaires pour m’assure que justice soit faite. J’espère qu’au final, les responsables feront le choix juste. »

S’il y a bien peu de chance que l’Américaine récupère à nouveau sa médaille de bronze, l’affaire n’en reste pas moins ouverte et rien ne dit qu’un nouveau coup de théâtre pourrait intervenir. La balle est dans le camp de la Fédération américaine de gymnastique (USAG) et du Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC).