Chaque année depuis neuf ans, le 13 novembre est un douloureux souvenir pour la France. Ce jour-là en 2015, le territoire était frappé par plusieurs attentats simultanés, faisant 130 morts et 413 blessés. La première attaque a eu lieu aux abords du Stade de France où s’affrontaient l’équipe de France et son homologue allemande. Ce mercredi, Didier Deschamps a évoqué cette date noire, lors de sa conférence de presse à la veille de France-Israël.
Le sélectionneur tricolore a parlé de « date triste » en faisant référence au 13 novembre 2015, lui qui a aussi évoqué le contexte pour le moins tendu autour de la rencontre qui aura lieu mercredi soir entre Français et Israéliens, dans le cadre de la Ligue des nations. « On a fait en sorte de préparer ce match-là le plus normalement possible, mais évidemment, dans l’ensemble du groupe France, il n’y a personne qui peut être insensible au contexte qui est lourd et pesant. »
« Je ne sais pas quel mot utiliser »
Tandis que le Stade de France devrait connaitre un record (négatif) en terme d’affluence des spectateurs pour un match des Bleus, le sélectionneur a poursuivi son constat : « Ça a des conséquences sur le nombre de supporters présents et tout ce qui va avec. Il faut faire en sorte que ça reste un match de foot malgré tout. […] Ce sont les raisons qui sont… Je ne sais pas quel mot utiliser… Embêtantes voire plus. Le constat est celui-là. On a eu un match à faire à l’aller en Hongrie. Ce sont des environnements auxquels les joueurs ne sont pas habitués avec leurs clubs. C’est comme ça. »
Souhaitant resté concentré sur son match, Didier Deschamps a conclu : « Je vais sortir le mot habituel : s’adapter. S’adapter à ça et se concentrer et se focaliser sur ce qu’on doit faire sur le terrain pour l’objectif qui est le notre et assurer notre participation aux quarts de finale au mois de mars prochain. »