Très bon joueur de Ligue 1 dans les années 2000, Jaroslav Plasil s’est prêté au petit jeu des « Paroles d’Ex » ce samedi dans L’Equipe. Le Tchèque, passé notamment par Bordeaux et Monaco, est notamment revenu sur le plus grand moment de sa carrière, le moment où il s’est senti le plus fort. Il s’agit bien sûr du quart de finale de Ligue des champions 2004, où l’ASM a renversé le grand Real Madrid de Zinedine Zidane.
« J’ai eu la chance d’être titulaire (Zikos et Bernardi étaient suspendus) dans un schéma complètement différent avec Édouard Cissé, Jérôme Rothen et moi un peu en triangle au milieu. Et devant, Ludovic Giuly, Dado Prso et Fernando Morientes. On a battu les Galactiques ! On s’est qualifiés pour les demies et c’était un moment fort pour moi de jouer contre Zizou, R9 (Ronaldo), Raul, Figo… Un gamin de 22 ans contre ces stars-là ! Un jour extraordinaire », se souvient Plasil.
« Quelle causerie de Didier »
Battu 4-2 à Madrid, Monaco avait totalement renversé la vapeur en s’imposant 3-1 à Louis-II, après avoir pourtant concédé l’ouverture du score. Un exploit qui s’est construit avant la rencontre, avec les mots forts d’un jeune entraîneur nommé Didier Deschamps. « Et quelle causerie de Didier (Deschamps) : « Même si on encaisse un but en premier, y’a rien qui change ! Rien ! », se rappelle Plasil. Ils ouvrent le score (Raul, 35e) et là… Ludo en feu, Fernando aussi… Tout le monde était au rendez-vous. Déjà à l’aller à Bernabeu, j’étais entré et j’avais eu la chance de centrer pour le but de Morientes. »
Monaco éliminera ensuite Chelsea en demi-finales avant de céder en finale de Ligue des champions face au FC Porto de José Mourinho.