Les organisateurs du Tour de France aiment prévoir à l’avance. Alors que Florence a accueilli son tout premier Grand Départ de l’épreuve en juin dernier à Florence, les coureurs savent déjà où ils ont rendez-vous pour les deux prochaines éditions. En effet, alors que le Nord de la France sera à l’honneur en 2025, ce sera Barcelone en 2026. Pour ce qui est de l’édition 2027, la réflexion est d’ores-et-déjà en cours et les ambitions commencent à s’affirmer. Après avoir accueilli le Grand Départ du Tour de France en 2007 à Londres puis en 2017 à Leeds, le Royaume-Uni est prêt à poursuivre la tendance d’ouvrir ses routes à la Grande Boucle tous les dix ans.
En effet, les dirigeants de la Fédération Britannique de cyclisme (British Cycling) ont confirmé dans des propos recueillis par le site City A.M.+ que UK Sport, office gouvernemental en charge du financement du sport, a d’ores-et-déjà ouvert les discussions avec Amaury Sport Organisation. En effet, ce dernier assure que « le Tour de France 2027 a été identifié comme cible d’accueil par UK Sport plus tôt dans l’année ».
Londres au rendez-vous 20 ans après ?
De plus, « British Cycling a soutenu les discussions en cours », selon Jon Dutton, président de la fédération britannique. A ses yeux, « le Tour de France aurait un impact extrêmement positif » en plus de créer « une visibilité incroyable en plus de permettre « à tous les partenaires d’apporter davantage de valeur sociale sur une période donnée ». Admettant qu’il n’y a « pas de processus de candidature formel ni de date limite » dans le processus d’attribution des Grands Départs du Tour de France, Jon Dutton est conscient que les organisateurs de l’épreuve sont seuls décisionnaires. Quant à la ville qui accueillerait les festivités, le patron de British Cycling a déjà une idée précise et presque grandiose.
« Nous aimerions venir à Londres », a-t-il affirmé en n’écartant pas un passage par Glasgow ou encore Cardiff avec une idée claire en tête. « Nous effectuons actuellement un exercice de cartographie sur le Tour de Grande-Bretagne pour examiner les zones où nous ne sommes pas allés auparavant, ajoute Jon Dutton. J’espère que nous pourrons toucher plus de personnes dans plus d’endroits. » Ce qui pourrait donner des idées à ASO pour proposer un parcours différent des habitudes.