En Australie, Novak Djokovic est un peu comme chez lui. Il a triomphé à dix reprises à l’Open d’Australie, ne perdant aucune finale à Melbourne, et a également remporté à deux reprises le tournoi d’Adelaïde. Mais depuis 2022, débarquer « down under » est devenu plus compliqué pour le joueur serbe. Cette année-là, après avoir annoncé qu’il bénéficiait d’une exemption médicale lui permettant de venir en Australie sans être vacciné contre le covid, le Serbe avait atterri à Melbourne, mais son visa avait été annulé et il avait été placé en rétention dans un hôtel destiné aux personnes en situation irrégulière.
Il avait été prié de quitter le territoire onze jours plus tard. Une période qui a traumatisé l’homme aux 24 tournois du Grand Chelem, comme il l’a confié au journal australien Herald Sun, à cinq jours du coup d’envoi de l’Open d’Australie.
Djokovic : « Certains souvenirs sont encore là quand je passe le contrôle des passeports »
« Je dois être tout à fait franc. Les deux dernières fois que j’ai atterri en Australie, au moment de passer le contrôle des passeports et de l’immigration, un traumatisme, celui de 2022, est remonté. Certains souvenirs sont encore là quand je passe le contrôle des passeports, juste pour vérifier si quelqu’un de la zone d’immigration s’approche. La personne qui vérifie mon passeport va-t-elle m’emmener, me retenir à nouveau ou me laisser partir ? Je l’admets : j’ai ce sentiment. »
Néanmoins, le Serbe assure n’avoir aucun ressentiment contre le pays où la saison de tennis débute traditionnellement : « Pour être honnête, je ne garde aucune rancune. Je suis arrivé tout de suite l’année suivante, en 2023, et j’ai remporté l’Open d’Australie. C’était mon 22eme Grand Chelem. » Il a depuis triomphé à Roland-Garros et l’US Open en 2023, mais dans aucun Grand Chelem en 2024. Remportera-t-il son 25eme Majeur en Australie en 2025 ?