Daniil Medvedev n’a toujours pas remporté de titre cette saison, ni même disputé de finale. Jeudi, le Russe s’est arrêté en quarts de finale à Doha, et cette fois, ce n’est pas son adversaire qui lui a fait mordre la poussière mais… une intoxication alimentaire. Tombeur dans la douleur de son compatriote Karen Khachanov, tenant du titre, pour son entrée en lice avant de balayer le Belge Zizou Bergs, le numéro 6 mondial, vainqueur de l’épreuve en 2023, a été contraint d’abandonner après un set, remporté 6-3 par le Canadien, face à un autre favori : Felix Auger-Aliassime.
Un scénario évidemment difficile à encaisser pour le « Tsar », qui ne s’en est pas caché par la suite devant la presse. « Je suis très déçu de terminer mon parcours de cette manière à Doha parce que j’ai l’impression d’avoir bien joué. J’ai hâte de revenir l’année prochaine. » Et peut-être de tenter de succéder au palmarès à Auger-Aliassime. Il semble en effet que rien ne puisse arriver au 23eme au classement depuis qu’il a posé ses valises à Doha. Passé tout près de la correctionnelle face à Quentin Halys au premier tour, « FAA » n’a tout simplement plus terminé un match depuis.
Rublev a tremblé
Avant de profiter du jet de l’éponge d’un Medvedev trop diminué pour poursuivre la rencontre jeudi, le vainqueur du tournoi de Montpellier au début du mois avait en effet bénéficié du… forfait de la pépite serbe Hamad Medjedovic, battu en finale à Marseille le week-end dernier par Ugo Humbert et qui venait de faire chuter Stefanos Tsitsipas. Auger-Aliassime, qui n’avait pas vu venir l’abandon du Russe (« j’ai été autant surpris que tout le monde ») s’est encore économisé jeudi, et l’attend maintenant en demi-finales Andrey Rublev.
Avec peut-être à la clé pour le protégé de Frédéric Fontang une deuxième finale cette saison après son titre à l’Open 13. D’autant que son prochain adversaire s’est fait très peur jeudi contre Alex De Minaur. Le numéro 10 mondial, vainqueur 10-8 au jeu décisif du dernier set (6-1, 3-6, 7-6), a dû écarter une balle de match avant de s’imposer, lui, sur sa neuvième balle de match.