Dopage dans le tennis: Un joueur français se lâche

Ce sont deux évènements qui ont marqué l’année 2024 en tennis. Le n°1 mondial Jannik Sinner et la n°1 mondiale Iga Swiatek (elle l’était au moment du test) ont été contrôlé positif cette saison. Et, à deux reprises, la thèse de la contamination accidentelle leur a permis d’éviter une lourde sanction.

Que penser de tout cela ? « Je ne crois plus au père Noël. S’il y en a qui veulent y croire, ils peuvent y croire, a répondu Adrian Mannarino ce dimanche sur RMC. Ce n’est pas trop mon truc. Je veux bien leur laisser le bénéfice du doute mais c’est quand même très étonnant. Il y a eu deux contrôles positifs sur les 300 meilleurs mondiaux et c’est les deux numéro un. Par inadvertance, tu peux prendre un mauvais comprimé ou une mauvaise vitamine, mais c’est étonnant. »

Mannarino: « S’ils ne sont pas clean… »

Au delà de ces cas individuels, c’est la façon dont ils ont été gérés par les instances qui a beaucoup fait parler, notamment en raison de la communication tardive sur ces contrôles positifs. Mannarino évoque certains « doutes » sur le processus, en observant que les instants ont surtout pris soin de « les faire passer pour des athlètes clean victimes de tout ça ».

Au final, il y a beaucoup d’amertume dans le discours de l’ancien n°1 français, actuel 66e joueur mondial. « Je me vois tous les matins en train de me lever à 36 ans en train de boîter. Devoir être sur le terrain contre des mecs de 20-25 ans, s’ils ne sont pas clean, ça devient compliqué. J’espère pour eux que c’est le cas », a-t-il ajouté.