Disparu des écrans radars, Jesé n’en a pas pour autant terminé avec le football. A 31 ans, l’attaquant espagnol évolue en effet en Malaisie depuis cet été au Johor Darul Tazim, son neuvième club depuis son passage par le PSG. Débarqué dans la capitale en provenance du Real Madrid, le natif de Las Palmas n’aura jamais su répondre aux attentes placées en lui après s’être révélé à la face du monde dans le sillage de Cristiano Ronaldo, Gareth Bale ou Karim Benzema.
Pour beaucoup, les problèmes de Jesé doivent beaucoup à son manque de sérieux et à une hygiène de vie douteuse. Mais interrogé à ce sujet par le rappeur freestyler espagnol Mowlihawk sur sa chaîne Youtube, le double vainqueur de la Ligue des champions a rapidement dévié sur la question du dopage dans le football.
« Cela n’a peut-être pas été rendu public »
« Il y avait beaucoup de gens qui prenaient beaucoup de merde pour performer, a-t-il ainsi asséné. Avant, cela n’était pas aussi contrôlé qu’aujourd’hui. Je ne critique, ni ne juge personne mais c’était comme ça. Ce qui se passe, c’est que cela n’a peut-être pas été rendu public. »
Jesé reste également marqué au fer rouge par sa rupture des ligaments croisés du genou droit survenu en mars 2014. « Au fil du temps, j’ai réalisé que ce jour avait changé ma vie pour toujours », a-t-il souligné, ajoutant: « C’était l’un des pires jours de ma vie. Avant cela, j’avais l’impression d’être dans le meilleur moment de ma carrière. Je savais que si je maintenais ce rythme, je pourrais discuter avec n’importe qui. J’étais jeune et évoluais très bien dans le meilleur club du monde, avec la plus grande pression. Florentino (Perez) m’a emmené chez le meilleur chirurgien d’Allemagne. Mais quand j’ai eu l’infection et qu’ils ont dû me nettoyer deux fois, j’ai dit: ‘c’est fini’. Quand j’ai commencé à me sentir mieux lors de ma dernière année avec Madrid, la Liga se terminait.»