Nouvelle casquette pour Marie-Amélie Le Fur ! Déjà présidente du Comité paralympique et sportif français depuis 2018, l’ancienne parathlète est la nouvelle présidente de l’Agence nationale du sport. L’Assemblée générale de l’ANS l’a désignée ce jeudi, sur proposition du ministre des Sports Gil Avérous.
« À un moment crucial pour le sport français, cette nomination m’honore autant qu’elle m’engage car la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques doit se traduire par un héritage tangible et durable », a réagi dans un communiqué l’ancienne triple championne olympique du 100m, du 400m et de la longueur, âgée de 36 ans et amputée de la jambe gauche suite à un accident de scooter il y a vingt ans. Marie-Amélie Le Fur succède au haut-fonctionnaire Michel Cadot, qui avait quitté ses fonctions à la mi-octobre, l’intérim étant assuré par le vice-président David Lazarus.
Un budget revu à la baisse, mais pas pour le haut niveau
Créée en 2019, l’Agence nationale du sport, associant des représentants de l’État, du mouvement sportif, des collectivités territoriales et des acteurs économiques et sociaux, a pour objectifs le financement et l’organisation du sport en France. Marie-Amélie Le Fur devra composer avec un budget annoncé à la baisse en 2025 : 445 millions d’euros au lieu de 410 cette année.
Mais le directeur général de l’instance Fréderic Sanaur ne se veut pas trop pessimiste, comme il l’expliquait mardi dans L’Equipe : « On avait 114 millions d’euros en 2024 et là on est 108 pour le haut niveau. On maintient l’intégralité des crédits de la haute performance, à ceci près qu’on enlève le budget dédié à la maison de la performance (centre d’excellence dédié à l’entrainement et à l’accompagnement de tous les athlètes et staffs techniques de la délégation tricolore pendant les Jeux de Paris 23024, ndlr). Le budget présenté le 28 novembre à nos administrateurs, reste quand même ambitieux dans le contexte de rigueur budgétaire. » Rappelons que le pôle haute performance est désormais dirigé par l’ancien gymnaste Yann Cucherat après avoir été dirigé par l’ancien entraîneur de handball Claude Onesta.